◙ Votre Personnage ◙
Nom: I'Ulban
Prénom: Eliath
Surnom* : Eli
Âge: Apparence : 17-18 ans Réel : 35 ans
Race: Hybride (Elfe/Humain)
Localisation:
Métier/Grade/Statut social: Musicienne, amuseur(e?) de foule et danseuse (mais ne lui demandez pas de chanter)
Orientation Sexuelle: Hétérosexuelle
Description Physique et vestimentaire: Très menue, Eliath mesure dans les 1 mètre 58 et possède la carrure frêle des elfes sylvains. Loin d’être plantureuse, Eli a toujours possédé un physique quelconque. Elle porte ses cheveux courts pour éviter de lui donner trop chaud et évité de lui obstruer la vue. Ses cheveux sont d’un violet clair, ce qui la rend plutôt reconnaissable dans une foule ! Ses oreilles ont la taille de celles des elfes qui remuent selon son humeur. À cause de cela, on la voit souvent avec un chapeau ou un foulard. Elle possède une petite collection de cicatrices; les plus voyantes étant le A.W qui lui marquent le bas des reins. Une autre est cachée sous sa chevelure, une seconde en arrière de sa cuisse et une dernière sur le milieu du dos.
Ne possédant pas grand-chose, Eli possède une simple sacoche de cuir dans laquelle elle transporte ses instruments et ses vêtements. Ceux-ci se composent d’une robe beige qui lui sert de costume de scène qu’elle porte par-dessus un pantalon de cuir et d’une chemise ample de lin rose. Ses possessions varient suivant ses recettes de la semaine.
Description mentale: Toute sa vie, Eliath a été sous le joug de son maître ce qui fait d’elle une personne très peu sûre d’elle et avec un manque cruel d’estime pour ses décisions. Eliath se considère comme un outil plus qu’une personne à part entière, mais elle est un outil de qualité ! Pendant de nombreuses années, elle fut la préférée de son maître et elle voit cela comme un poste important et plein de responsabilité.
Cependant, comme n’importe quel esclave ayant déjà subi une correction, Eliath craint plus que tout les réprimandes d’autrui et surtout les sanctions encourues.
Bienveillante, jamais la jeune femme ne ferait du mal à autrui sans qu’elle n’y soit contrainte, bien qu’elle comprenne à force d’expérimenter le monde des tavernes que les hommes aient parfois besoin de s’affronter à mains nues pour se prouver leur valeur! Son air enjoué et ingénu lui attire souvent les bonnes grâces des foules lors de ses représentations en public.
La seule motivation de l’hybride est de retrouver son maître, quoi qu’il en coute. Sa disparition l’a bouleversé. Pas boulversée dans le sens de triste, mais dans le sens de perte de repère. Elle était presque littéralement une marionnette dont on avait brusquement coupé les cordes. Il est d’ailleurs courant de la voir se donner des ordres à elle-même, lorsqu’elle est particulièrement effrayée ou déchirée entre deux choix.
N’ayant jamais connu la liberté, Eli n’a aucune envie d’acquérir celle-ci comme les autres esclaves qui vivaient avec elle, mais au fond d’elle-même réside peut-être cette volonté de découvrir une vie sans ordre où elle goûterait à ce que les hommes appellent « liberté ».
Histoire:
- Scinia; Maison des naissances peu salubres, mais très discrète -Tout commença par un accouchement douloureux. Oh, pas douloureux physiquement, non. Il s’agissait d’un accouchement douloureux car c’était celui d’un bâtard. Plus précisément, d’une bâtarde. Épuisée par le travail et amuïe par la honte, la jeune femme n’avait prononcé un mot. Même lorsque la sagefemme lui tendit l’enfant, la mère s’en détourna avec dégoût. Le père de cette femme posa une main tendre sur l’épaule de sa fille et regarda la jeune initiée qui enroulait l’enfant dans une couverture. Le bébé pleurait comme s’il eut compris la situation.
- Jetez-la dans un fossé, suggéra l’elfe en caressant le front de la mère qui somnolait.
Et le sort voulu que la jeune nourrice déposa l’enfant chez une esclavagiste, aujourd’hui incarcérée dans une cellule de la capitale pour faux, usage de faux, escroquerie, meurtre et vente d’esclaves elfes. N’étant pas de nature tendre, ni maternelle, Naelle (de son petit nom) entreprit de balancer le petiot dans un orphelinat quelconque.
- Scinia; Ruelle menant à la basse-ville -
- Spoiler:
Dans le creux de la nuit, l’esclavagiste se tenait dans l’ombre. L’enfant dormait à point fermée dans le creux de ses bras. Elle allait sortir de l’ombre pour s’approcher de la porte de l’établissement lorsqu’une voix la fit sursauter :
- Ma chère, ma chère… On se débarrasse de la marchandise ainsi?
Une partie d’elle-même que Naelle croyait morte se mit à trembler en entendant cette voix. L’esclavagiste se retourna d’un bloc. Seule une masse trahissait la présence de son interlocuteur et elle savait que si elle était capable de la discerner, c’est qu’il le voulait bien.
- Une gamine de quelques jours qu’est même pas en mesure de s’tenir sur ses pattes ? Quelle utilité j’en ferais !
L’homme sorti de l’ombre; il était grand et plus imposant que dans ses souvenirs. D’un geste vif, il souleva la couverture qui couvrait l’enfant. Jeta un œil rapide et jaugea.
- Naelle, depuis combien de temps suis-je client chez vous?
- Depuis toujours, messire, fit-elle en s’empêchant de s’incliner devant lui.
Il replaça la couverture et eut un … oui, un sourire. Ses yeux lui envoyait l’image d’un sourire, pourtant Naelle savait que les sourires ne devrait pas faire cette effet-là ! Impossible de le regarder dans les yeux pour savoir à quoi il pensait.
- Je croyais vous avoir dit que les meilleures marchandises sont celles que l’on forme jeune. Ça empêche les imperfections de s’emparer des esprits, vous comprenez.
- Mais ! Elle ne peut même pas parler, ni même comprendre un traitre mot d-
Il la fit taire d’un geste vif de la main. Le côté d’elle-même que l’esclavagiste croyait mort hurla de peur, mais elle ne broncha pas.
- Suffit ! Je peux croire que le concept vous échappe et, même s’il s’agit d’une perte terrible pour votre… industrie, je n’ai pas l’intention de vous enseigner l’art de votre métier. Aha.
Un rire pouvait-il être aussi lugubre? Méfiante, mais flairant une affaire, la jeune femme recula d’un pas.
- Et quel serait vot’ prix ? Si j’puis m’permettre, messire?
L’expression sur le visage de son interlocuteur se mua en un rictus macabre et une main fusa de sous sa cape pour attraper la dague à la ceinture de la femme et lui planter sous la gorge. Elle gémit.
- Ah ! Vous n’êtes pas totalement stupide; c’est pratique pour votre métier, seulement je n’en suis pas où je suis aujourd’hui en étant, comment dire, un bon client. Aha. Je ne paierai pas pour quelque chose que vous avez jeté à la rue, n’est-ce pas.
La lame s’enfonca légèrement dans sa chaire.
- Poursuivez, je vous prie. Et si un bon samaritain, comme moi par exemple, décide de prendre un enfant gisant devant l’orphelinat, comme celui-ci, pour le sauver de l’orphelinat et bien ce sera une bonne action, n’est-ce pas?
Il fallut un certain temps à la jeune femme pour comprendre, mais avoir une dague sous la gorge aidait grandement les divers exercices mentaux auxquelles l’esclavagiste se livrait (à savoir l’importance de sa vie par rapport au profit qu’elle aurait pu en tirer).
L’enfant changea de main et Naelle se retrouva plus tard dans son repaire. L’enfant en elle appelait sa mère et une conscience qu’elle ne se connaissait pas se dit qu’il aurait été plus charitable de noyer cette enfant dans un ruisseau.
Mais le mal était fait.
- Inconnu; Domaine du très Noble Messire -
- Spoiler:
Les contes de fées racontent qu’une enfant prise en charge par un homme riche après avoir été abandonnée par ses parents légitimes finit un parent qui l’aime. Eliath, d’une certaine façon, a été servie de ce côté-là. Trop bien servie. L’éducation de la gamine a été donnée aux esclaves de son nouveau maître. Jaed, Enimia, Lerelia et Doorelle se relayèrent toutes pour lui apprendre à marcher, à parler. Une fois qu’elle eût atteint l’âge de se tenir sur ses jambes, l’hybride appris les tâches ménagères. Pour éviter tout endoctrinement, Eliath dormait dans une chambre à part et surtout close. Dès qu’elle fut en mesure, l’enfant participa aux tâches que l’homme donnait aux esclaves. D’abord le ménage, plus tard le lavage et ensuite la vaisselle (lorsqu’elle fut en âge d’utiliser les couteaux).
Comme prévu par son maître, la jeune enfant se montra d’une loyauté incomparable. Non pas qu’elle aima son maître comme l’aurait fait un enfant face à son parent. N’ayant jamais connu de liberté et n’en n’ayant jamais entendu parlé, Eliath ne nourrissait aucune volonté de fuir qui l’aurait poussée à une rébellion. À 6 ans, il lui permit de suivre un cours de musique et de danse par une saltimbanque qu’il avait fait venir à son manoir. L’idée d’avoir une esclave de choix séduisait bien son maître.
La jeune fille fut battue 10 ou 11 fois dans ses 34 années de services et des poussières. La première fois fut durant cette période, lorsqu’elle entra sans frapper dans la chambre de son maître. La deuxième fois parce qu’elle avait refusé de porter les vêtements qu’il lui avait demandé de porter (jamais elle ne comprit pourquoi il avait fait cela). La troisième fois, elle était sortie du domaine pour rattraper le chien du Maître qui s’était enfui. Il était interdit de sortir du domaine et elle le savait. C’était bien entendu de sa faute. Une cicatrice marquait désormais sa cuisse, son dos.Eliath avait atteint sa 14ième année au service de son maître. La jeune femme terminait la vaisselle lorsque son maître entra dans la salle. Il y venait très rarement à cause de la présence de nombreux couteaux de cuisine et aussi parce qu’il ne la jugeait pas digne de recevoir sa présence. Un frémissement parcouru la population dans la cuisine. L’homme se tourna vers Eliath. La jeune femme sourit, mais une part d’elle-même, son instinct peut-être, lui intimait de fuir à toute jambe.
- Inconnu; Cuisine du domaine -
-Eliath, je veux que tu ailles voir Doorelle et que tu lui dises qu’elle ne viendra pas dormir ce soir.
La jeune femme hocha la tête docilement en gardant les yeux au sol. Le doigt de l’homme glissa le long de son cou jusqu’à son menton pour relever son visage.
-Ce soir, c’est toi qui dors avec moi.
***
Rien n’avait su préparer Eliath à ce qui arriva cette nuit-là. Mais celle-ci fut à l’image d’un nombre incalculable de nuit ou elle ne comprenait pas pourquoi elle voulait que ça se passe le plus vite possible.Après la disparition mystérieuse de son maître, Eliath n’a eu d’autre choix que de suivre les autres esclaves qui ont fui le domaine avant qu’on ne vienne les remettre en vente. En état de panique, la jeune femme rabattit toutes ses décisions sur le fait que son maître était quelque part, en vie, et qu’il était de son devoir de le retrouver. Il était impossible pour elle d’obéir à quelqu’un d’autre, tant que celui-ci n’en avait pas décidé ainsi, aussi suivit-elle les fuyardes.
- 19 ans plus tard -
Pendant une année, l’hybride parcourut le monde avec les anciennes-esclaves en s’arrêtant pour chanter dans les tavernes. Pendant qu’Eliath performait, les autres dérobaient les clients ou les séduisaient pour ensuite les pousser à acheter des bricoles qu’elles pourraient revendre. Tout cela se passait à l’insu d’Eliath, bien entendu. Quelque chose poussait les quatre femmes à protéger celle-ci des duretés du monde, du moins celles qu’elle avait eu la chance de ne pas rencontrer.Alors qu’elle finissait sa choppe, Eliath se vit abordée par un jeune homme particulièrement repoussant, mais comme il arrive souvent aux filles à l’estime de soi douteuse, Eli ne se sentit pas apte à le repousser brutalement. Après lui avoir expliqué qu’elle ne pouvait s’offrir à un autre homme que son Maître, celui-ci s’étouffa en entendant son nom.
- Scinia; Taverne Miteuse -
C’est ainsi qu’elle apprit que, bien vivant, son maître se terrait quelque part à Scinia. Le jeune homme ne fut pas plus bavard à ce sujet, mais il en avait assez dit pour qu’Eliath laisse ses amies pour partir à la recherche de son maître disparu dans cette immense ville. Depuis, elle vit de ses recettes en amusant les foules, faisant des jongleries avec de l’eau pour amuser les enfants, dansant ou encore en jouant un air dans les tavernes et restaurants de la capitale.
Animal de compagnie, monture, possession terrestre* : ---
Pouvoir: Donne une forme à l’eau (pour les manipuler comme un objet) sans la rendre solide (par exemple : Si elle lance un « objet d’eau » sur quelqu’un ce sera comme recevoir un ballon d’eau); utilise l’énergie de celle-ci pour soigner les blessures mineures (des égratignures aux coupures profondes tant qu’elles ne sont pas mortelles)
Inventaire:Son sac de cuir; une bague remise par son amie lorsqu’elles se sont séparées; une cape noire avec capuche; deux paires de vêtements; un chapeau de voyage; un foulard pour cacher ses oreilles; trois instruments (une luth qu’elle transporte sur son dos, une vièle et une flûte de roseau qui sont dans son sac); une boursette pour mettre ses pièces dedans.◙ Et Vous ? ◙
Comment avez vous connu le forum*? Top site il me semble
Première impression*: Yay une CB !
Remarque*: Au plaisir d’RP avec vous !
Autre*: Je suis une Caroth
(*) les champs comportant un astérisque sont facultatifs.
Dernière édition par Eliath le Ven 3 Aoû - 7:01, édité 2 fois