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    Maréchal des Armées, Morios Arkay [a]

    Morios Arkay
    Morios Arkay
    ~ Maréchal des Armées Humaines ~


    Messages : 69
    Points RP : 107
    Date d'inscription : 24/06/2011
    Localisation : Scinia

    Feuille de personnage
    Age :: 41 ans
    Information Importante :: Chef suprême des armées humaines
    Côté Coeur: : célibataire

    Maréchal des Armées, Morios Arkay [a] Empty Maréchal des Armées, Morios Arkay [a]

    Message  Morios Arkay Ven 24 Juin - 11:33

    ◙ Votre Personnage ◙

    Nom: Arkay

    Prénom : Morios

    Âge : 41 ans

    Race : Humain

    Localisation : Scinia

    Métier/Grade/Statut social : Maréchal des Armées

    Orientation Sexuelle : Hétérosexuel

    Description Physique et vestimentaire : Tenez vous bien droit, car vous voici en présence du plus haut dignitaire de la grande armée du royaume de la nation humaine.
    Et le moins que l’on puisse dire est que le charisme de l’homme est à la hauteur du rang qu’il occupe : la peur et le respect sont les seuls options qui s’imposent à ceux qui croisent son regard… à moins bien sur qu’ils ne soient atteint de démence.
    Cependant, du haut de son mètre 77, il est loin de dominer par la taille, mais compense par l'impression de force que dégage sa carrure, il pèse en effet 76Kg même si bien que sont corps soit très bien dessiné il admet tout de même la présence d’une petite dose de graisse superflue, poids de la maturité et de son éloignement des champs de bataille et des camps d’entrainement à la faveur de tâches administratives diverses. Toutefois, si sa silhouette est banale, la force de son regard et la noblesse de son port aura le don de vous faire vibrer. En effet, ses yeux bleus clairs qu’entourent de discrètes ridules semblent transpercer et juger l’âme de quiconque se fait scruter, tandis que son visage impassible et sévère l’élève au-delà du commun, donnant l’impression d’être en face d’un personnage inaccessible, sa généreuse et flamboyante pilosité ne fait qu’anoblir plus encore ses traits.

    Concernant l’artifice vestimentaires, le maréchal des armées Arkay ne s’embarrasse jamais d’étoffes trop voyantes, trop pimpantes comme les aiment les nobles de la cour, chez lui l’austérité prime et quand il ne porte pas son armure frappée du blason de la famille royal, il se contente de tenues simples et raffinées, souvent unies qu’il agrémente parfois de quelques bijoux et accessoires : il arbore ainsi presque constamment un monocle sur l’œil gauche et un pendentif serti d’une pierre au bleu profond.

    Description mentale : Une main de fer, un esprit vif, des lèvres de miel et un sourire malsain, tels sont les quatre éléments définissant les aspects de la personnalité de ce seigneur de la guerre. En effet, selon les circonstances, c’est un visage tout autre qu’il montre.

    Autoritaire sans l'être, son calme légendaire et son sang froid impressionnent ses subalternes qui ne parviennent jamais à s’opposer à ses décisions, tant il s’attache à faire comprendre par l’assurance de ses tons, qu’aucune contestation n’est possible avec lui, qu’aucune suggestion n’est recevable car sa réponse n’a négligé aucun détail. Il est l’autorité militaire suprême et son attitude montre bien qu’il en est conscient et que son statut ne lui a pas été offert par hasard. Il est une personne ferme, rigoureuse et sûr de lui donnant l’impression d’une grande sévérité.
    Ceci est la façon dont il est perçu par ses hommes, mais à la cour ou même dans des situations civiles, son comportement est tout autre. Il n’est plus le seigneur absolu, il est un noble respectable qui se doit de représenter au mieux la grandeur de son roi et de sa reine, il se montre ainsi très courtois, poli et modeste, limite mielleux dans ses paroles, qu’importe le rang de la personne se trouvant face à lui, l’important pour lui n’étant pas le public mais bel et bien ce qu’il représente. Il semble ainsi très agréable à la cour, n’en faisant que rarement trop et se montrant de toute façon très discret, car préférant la solitude et l’introspection aux mondanités sociales, considérant en fait que ses centres d’intérêts sont bien souvent trop éloignés de celles des autres nobles et donc ennuyeux, De ce fait, il est rare qu’il prenne l’initiative d’aborder quelqu’un pour l’unique plaisir du tissage social. Ce comportement renforce l’impression de noblesse qu’il dégage, laissant présager l’absence de volonté de se mettre en avant comme il est courant de le voir à la cour, mais la réalité est tout autre : elle cache un égocentrisme très développé.
    Ainsi que ce soit en tant que maréchal tout qu’en tant que membre de la cour, Morios passe pour quelqu’un d’agréable et de respectable mais évidemment ceci n’est qu’une façade, un jolie tableau peint pour servir ses intérêts. Car il cache un lourd secret, une maladie de l’âme ou plutôt une malédiction qui aurait dû le rendre fou, mais qu’il a, au contraire, canalisé de toute la force de sa volonté pour en tirer tous les bénéfices possibles. Et ils furent nombreux, bien que cela ait profondément affecté sa psyché. Il se révèle ainsi particulièrement immorale dans sa façon de concevoir les choses, sadique surtout car il se plait à infliger la douleur à ses ennemis, à les humilier en jouant avec leur limite, de plus il a naturellement développé une façon très personnelle d’envisager la mort de son prochain : c’est simple, cette barrière n’existe pas pour lui et si il s’avère que s’il est en position de supprimer un individu dont la mort lui serait profitable et ce en toute impunité, il ne se privera pas, or il arrive souvent qu’une mort lui soit profitable. Dernière chose, il a, paradoxalement, énormément de difficulté à envisager sa propre mortalité, cette perspective lui déplait fortement et en réponse à cela, il a cultivé un instinct de survie très développé qui le rend enclin à des actions de couardise et de déloyauté.
    Les légendes sur la vie éternelle des autres races ont également tendance à le fasciner, d’autant plus qu’il accorde une grande importance à l’accumulation de connaissances, considérant justement que le mal qui l’atteint sert, entre autre, ce but. Les autres lui étant inconnus, bien qu’il cherche à les découvrir depuis longtemps, qu’il cherche en fait à comprendre sans que jamais la solution ne se présente, lui faisant craindre de disparaitre sans être parvenu à réaliser les grands projets que le destin lui avait préparés.


    Histoire: Issue d’une grande tradition militaire, la très ancienne famille Arkay faisait partie de ces lignées qui étaient parvenu à s’auréoler d’un statut de noblesse au seul mérite de leurs actions au cours de l’histoire : un motif inaltérable de fierté.
    En l’an de grâce 7259, Erybe Arkay, le patriarche de la famille était l’un des représentants les plus digne que n’avait jamais connu le clan, il avait longuement fait ses armes dans l’armée régulière de Scinia jusqu'à parvenir jusqu’au rang très honorable de major et n’avait attendu que d’être poussé à prendre sa retraite pour se décider à enfin prendre femme et fonder un foyer. Il se fit d’ailleurs plaisir en courtisant une demoiselle de 23 ans sa cadette, qu’il mit ensuite un point d’honneur à féconder le plus rapidement possible… et le plus souvent possible aussi : il aura, en tout, neuf enfants.
    Morios était le premier de cette vaste fratrie, et comme pour tous ses futurs autres fils, son géniteur comptait bien en faire un parfait petit soldat du royaume, le soumettant très jeune à une discipline de fer ainsi qu’à d’éprouvants exercices physiques qui remplaçaient les jeux d’éveil qui aurait dû être la norme. Si son puiné, Thane semblait bien s’accommoder de ce traitement, l’ainé lui, se révéla en dessous de tout. Rendu très peureux par cette éducation si agressive, il se révéla rapidement être une source de désespérance et de colère constante pour son père qui refusait d’accepter que la chair de sa chair, même à six ans, puisse être un faible. Il ne fit donc que s’acharner plus encore sur son fils, renforçant plus encore ses défauts. Morios eut donc une enfance difficile, forcé de supporter constamment insultes et taloches, il devint très introverti, et longtemps, Erybe, tellement atterré par cette nature si douce,  songea à le travestir en fille pour cacher ce qu’il considérait comme une honte.
    La relation entre le père et le fils était ainsi très malsaine, l’amour semblant ne pas exister entre ces deux êtres, mais le summum de cette tension éclata alors que je jeune garçon avait 11 ans. Celui-ci avait dû accompagner un de ses frères, Gabriel, au marché pour de menues courses mais, alors qu’ils étaient sur le chemin du retour, ils se firent prendre à parti par une petite bande d’enfants des rues. Ils en voulaient à leur paquet et l’échange vira vite aux menaces pour finir par voir le chef de la bande empoigner violemment le col du plus jeune avec l’intention de le frapper. Morios, tremblant de peur, lâcha son sac rempli de provision et couru le plus vite qu’il pu, abandonnant son cadet à son sort pour rejoindre en pleurs le domicile familiale. Il y fut accueilli très froidement, rentrant les mains vides et sans son frère, cependant, cela s’arrêta sur une simple punition.
    Car quand le jeune Gabriel revint, le visage salement tuméfié, la colère d’Erybe se libéra : s’en était trop, il ne pouvait accepter un fils pareil. Il le battit copieusement ce soir là, hurlant qu’il le reniait, qu’il n’était pas son fils, qu’il ne vivait plus ici, qu’il serait envoyé à la ville du Temple. Morios, lui, cru mourir, tant à cause des coups, que des menaces : il allait quitter Scinia pour une ville inconnue, rempli de personnes inconnues, il serait seul… cela le terrifiait complètement. Il ne pouvait pas laisser faire une telle chose, il fallait qu’il se trouve une cachette, qu’il aille voir des amis qui le protégerait, qui ne lui en voudrait pas de ne pas être courageux et fort. C’est pourquoi, bien que cela l’effrayait également, il fugua, pensant trouver la sécurité ailleurs. Bien évidemment, il se trompait.

    Sa première erreur fut de penser qu’il saurait retrouver le domicile des parents de ses amis, la seconde de partir sans rien emporter d’autre que la tenue qu’il portait et qui le désignait clairement comme un enfant issu d’une famille aisée, enfin la troisième fut de tenter cette folie de nuit alors que les quartiers mal famés étaient légions. Il avait, en effet, agit sous l’effet de la peur et n’avait pas vraiment réfléchis à la portée d’une telle fugue. Autant dire qu’il paniqua bien vite et qu’il ne fit qu’empirer inconsciemment son cas en se laissant attirer par les zones les plus animées, les plus dangereuses.
    Il attira immanquablement le regard d’une personne mal intentionnée, et cette personne était Dick Rimonom, un simple petit escroc minable qui vit en cette petite chose apeurée, le sujet parfait d’une demande de rançon. Il se mit donc à le filer, attendant que sa proie se piège toute seule. Ce qui ne tarda pas à arriver alors que celui-ci s’engageait dans une ruelle trop rarement fréquentée. Il dégaina son poignard et se révéla sous le regard terrifié de sa cible. Morios, évidemment, ne put rien faire d’autre que se prostrer dans un recoin, tremblant comme une feuille devant cette individu effrayant. Cette vision pathétique, excita le voyou qui eut envie de jouer avec sa victime, jouant du poignard devant lui en se régalant de ses larmes, le pensant inoffensif. Grave erreur, car la peur étreignait tellement le cœur du jeune garçon qu’il eut une réaction désespérée, il tenta de se jeter sur son agresseur pour le mettre à terre et s’enfuir. Tout se passa alors très vite : le petit corps heurta l’homme en pleine crise d’hilarité et un jeu malheureux de placement projeta le poignard agité dans l’abdomen de l’escroc. Celui-ci eut un hoquet de surprise et, retenant Morios contre lui, voulu le frapper, mais il ne fit qu’aggraver plus encore sa blessure et le jeune enfant, poussé par son instinct de survie trouva la dague et tenta par tous les moyen de l’empêcher d’être extirpé de son fourreau. Après une lutte grotesque, Dick expira et Morios eut à subir les affres d’une étonnante réaction. A l’instant exact du dernier souffle de son agresseur, un flot d’images, de sensations, de pensées et de paroles se déversèrent dans l’esprit du gamin, un véritable torrent d’informations chaotiques et écrasantes, un flot insupportable pour un esprit aussi jeune. Un phénomène de sauvegarde mental lui fit exécuter ce que l’on pourrait considérer comme une réinitialisation complète de sa conscience, il venait de perdre ses souvenirs, son identité, sa raison même. Après cela, plus rien d’autre ne le muait qu’un instinct de survie animale. C’est ainsi que l’ainé des Arkay rejoignit les rangs des enfants des rues, fouillant les poubelles pour vivres, volant parfois, il était même le plus misérable d’entre tous, car il n’avait plus aucune humanité en lui, plus aucune dignité.

    Cet état dura pendant huit mois, au cours desquelles il eut à se battre comme jamais pour survivre, contre les chiens surtout, parfois contre d’autres enfants errants. Il vivait sur un fil, toujours sous la crainte d’être capturé et enfermé par la garde ou même d’être tué. Cependant le danger vint d’ailleurs, et ce fut l’un de ses vols qui faillit lui couter la vie. Une activité dans laquelle il n’excellait pas, mais qu’il compensait en général par un choix judicieux de cible, toutefois une erreur était toujours possible et c’est ce qui arriva ce jour là. L’homme semblait pourtant vieux, sa sacoche, d’où on pouvait deviner la présence d’une bourse, positionnée bien loin de son regard, mais à peine eut-il pu extraire son larcin qu’il entendit le vieillard hurler. Apeuré, Morios agrippa l’objet bien mal acquis et pris la fuite, mais l’homme avait des ressources et le pris en chasse. Le scenario semblait se répéter dans les grandes lignes, une nouvelle fois, l’enfant fut acculé dans une impasse, mais cette fois-ci, c’était lui qui était armé, il avait, effectivement, conservé le poignard de son premier meurtre et alors que son poursuivant s’approchait de lui, prêt à récupérer son bien et à punir le voleur comme il se devait, il dégaina sa lame et se jeta sur lui pour l’attaquer, la frappant à de nombreuses reprises jusqu'à ce que la victime se retrouve inerte. Une nouvelle fois, le phénomène se reproduisit, de nouvelles informations s’imprimèrent dans son esprit déjà brisé, plus encore que la dernière fois, et cette fois-ci, il n’avait plus de moyen de défense à disposition, il tomba dans les pommes.

    Son destin cette fois-ci lui souri car cela aurait pu avoir de très grave conséquences, n’importe quel quidam s’invitant dans la ruelle et découvrant deux corps ensanglantés aurait surement couru chercher la garde, qui aurait établi la culpabilité du garçon toujours vivant et l’aurait fait enfermer. En vérité, l’homme qui l’avait coursé n’était pas n’importe qui, il s’appelait Baram Gallias, il était un ancien assassin dont la tête était toujours mise à prix, et surtout il avait été repéré par un chasseur de prime qui fut le premier sur les lieux. Il ne se priva pas de récolter les lauriers du relatif exploit du petit garçon, mais il eut tout de même l’élégance de ramener le corps inerte mais chaud du petit être chez lui afin de ne pas le laisser dormir dans la rue. Celui-ci se réveilla ainsi, une semaine plus tard, affamé mais surtout plus lucide, le choc lui avait permis de reprendre possessions de quelques fragments de raisons, suffisamment pour avoir la possibilité de recoller les autres morceaux et espérer retrouver un jour son identité. Il avait pour cela d’excellentes cartes en main, car Clyde Arelli, son hôte, s’était pris d’affection pour le jeune errant et lui proposa un toit tant qu’il faisait sa part des tâches ménagères, cela ne lui posa bien sur aucun problème et il se glissa aisément dans le rôle de domestique, une occupation qui lui laissait toutes les latitudes nécessaire pour faire le tri dans sa tête et comprendre qui il était.

    Il lui fallu cinq mois pour recoller suffisamment de morceaux sur lui-même, pour retrouver son nom, celui de sa famille et la vie qu’il menait auparavant, un véritable exploit car sa tête était encombré des souvenirs de deux autres personnes : Dick et Baram, qu’il était parvenu à cloisonner dans un recoin de son esprit afin que ceux-ci ne le hantent, ni ne le perturbent pas trop. Il garda bien sur cela pour lui. Il aimait beaucoup Clyde et ne ressentait que de la haine pour son véritable père, d’autant plus qu’il était loin de bien comprendre ce qu’il lui arrivait et que la vie simple qu’il menait lui plaisait. Mais surtout, surtout, les épreuves qu’il avait traversé, cette vie misérable qui lui avait été imposée, était parvenu à le guérir de ses peurs d’enfance, en perdant son identité il s’était lavé de ses défauts, de sa faiblesse.

    Avec le temps, il eut l’occasion de se montrer utile autrement qu’en faisant le ménage, et vers ses 14 ans, Clyde se mit même en tête de le former à l’art du combat pour en faire un mercenaire comme lui, Morios révéla étonnement qu’il avait de solides bases dans ce domaine et il fit la fierté de son tuteur. Mais ses aspirations étaient différentes. Sans doute car cela était inscrit dans ses gênes, il nourrissait le désir de rejoindre l’armée, chose que son tuteur ne trouvait pas forcément idiote, lui-même étant passé par là dans sa jeunesse, il lui fit donc économiser de l’argent pour pouvoir payer son entrée à la caserne et le laissa partir, comme devait sans doute le faire tous les pères du monde. A la différence que cette fois, la relation filiale s’était vécu sur un laps de temps bien plus court.

    Morios fit donc ses classes, il connaissait son nom et son prénom, aussi n’utilisa-t-il pas de pseudonyme ce qui étonna beaucoup les recruteurs qui connaissaient bien les Arkay, et entre autre cette histoire liée à la disparition de leur fils ainé. Naturellement ils demandèrent des explications que Morios tenta de leur fournirent en masquant la vérité : qu’il avait fugué et qu’il avait été enlevé dans la rue par un marchand d’esclave, celui-ci l’aurait frappé à la tête, lui faisant perdre la mémoire et aurait par la suite été tué dans une embuscade tendue par des mercenaires, au finale il aurait été adopté par l’un d’entre eux. L’histoire paru crédible et les militaires se félicitèrent d’avoir retrouvé le fils perdu d’un ancien major. Des retrouvailles furent organisées le soir même et le futur soldat eut à vivre une expérience étrange : un mélange de joie, de mélancolie et de dégout. Joie de découvrir les larmes de sa mère, de ses frères et sœurs et même de son père, mélancolie de redécouvrir cette ancienne vie qu’il avait avant mais aussi dégout de voir que son père n’avait pas changé, qu’il s’enorgueillissait de l’homme fort qu’était devenu son fils alors que c’était lui-même qui l’avait cloisonné dans la médiocrité. Il garda cela pour lui, ne semblant ressentir que la joie, ne se forçant qu’à peine pour pleurer, un peu plus en serrant Erybe dans ses bras ou en jouant les fils comblés en l’entendant lui offrir sa bénédiction pour rejoindre les rangs. Il ne fut d’ailleurs pas mécontent de savoir que par la suite, le régime militaire le tiendrait loin de ce genre d’obligations hypocrites.

    Il se montra par ailleurs un soldat exemplaire, terminant ses classes avec brio malgré une répulsion affichée à tuer ses adversaires lorsqu’il était déployé pour de véritables missions, ses jolies résultats étaient en effet profondément entachés par l’apparition d’une migraine incapacitante lors de son premier déploiement, en réalité, il avait encore eu à subir cette étrange effet lorsqu’il tuait quelqu’un, le forçant à garder le lit pendant deux semaines. Toutefois, il se révélait tellement discipliné, tellement brillant et doué d’initiative que lorsqu’il  fut intégré officiellement à la défense de la couronne, il fut promu au rang de sergent, la suite fut une véritable histoire à succès. Il faisait la preuve d’un esprit tactique exceptionnelle et les escouades le comptant parmi ses officiers étaient connu pour ne jamais connaitre l’échec, en quelques années il se vit offrir le grade de lieutenant puis de capitaine alors qu’en parallèle, il apprenait petit à petit à se libérer du handicap que lui procurait ce qu’il considérait comme une étrange malédiction.
    En dehors de ses obligations, il s’adonnait en effet à la passion de son père d’adoption, la chasse à la prime, la seule façon qu’il avait de pouvoir tuer sans avoir à dévoiler sa faiblesse à tout le monde comme c’était le cas en situation de combat. Il eut besoin de commettre de nombreux meurtres pour se dominer, pour dompter son esprit et l’habituer aux traitements que lui infligeait ce don morbide qu’il possédait, il fut même contraint de dépasser les cadres de la loi et commis plusieurs homicides de facilité. Bientôt lui qui, à ses débuts se débrouillait pour ne tuer qu’a travers la main des hommes sous ses ordres, n’hésitait plus à se salir les mains, cherchant ainsi à affuter sa résistance mentale. Grace à cet entrainement, ce qui avait été un handicap majeur était devenu son principal point fort, son esprit malmené s’était affuté au-delà des canons humains, élevant son génie militaire à un niveau hors norme, qui ne passa pas inaperçu puisqu’il fut finalement promu major. A partir de là il eut le loisir de cadrer un peu mieux son quotidien, de décider lui-même de certaine de ses affectations afin d’atteindre une cible dont il devinait que les connaissances pourraient lui être utile. Il développa grâce à cela, ses compétences magiques dont il avait fait la preuve d’une certaine affinité dés ses premières classes, cherchant volontairement à tuer des mages maitrisant des magies différentes pour en vampiriser les connaissances théoriques et les développer par la pratique. Multipliant les coups de génies, il parvint finalement à réaliser l’exploit de devenir à 29 ans, l’un des colonels les plus jeunes de l’histoire humaine. Fort de ce prestige et d’une rente confortable qui commençait à s’amasser en plus des nombreux privilèges liés à son rang, il fit l’acquisition de deux puissants objets magiques afin de se prémunir de la possible jalousie de ses pairs et de l’aider à accroitre plus encore la magie embryonnaire qu’il maitrisait.

    Il ne lui restait désormais plus qu’une seule marche à gravir pour atteindre la fonction suprême de l’état major : le Maréchal du roi, qui ne pouvait être désigné que par décret royale en réponse à la mort du précédent dignitaire. Ce fut chose faite en 7300, l’ancien Maréchal avait finalement succombé aux affres d’une pneumonie et parmi les deux colonels en lice, Morios Arkay était de loin le favori. C’est ainsi qu’il est aujourd’hui devenu ce qu’il est. Et les récent événements n’auraient pas pu être plus excitants, l’annonce de la fermeture des frontières démoniaques après les rumeurs de la nomination de leur nouveau monarque laissait penser que les talents du Maréchal des Armées Arkay allait bientôt être mis à contribution. Il n’aurait pas pu espérer mieux : les souvenirs d’un démon immortel ne pouvaient qu’être une prise de choix.

    Animal de compagnie, monture, possession terrestre : Un manoir familial dans lequel logent toujours ses parents, les hommes qu’il commande, diverses montures logées dans les écuries royales du château de Scinia et tout autant d’appartements dédiés dans les différents avant postes du royaume, dans quelques hôtels de luxe et au sein du palais royal.

    Pouvoirs :
    • Le premier de ses pouvoirs est celui dont découlent tous les autres, il s’agit d’une malédiction le forçant à assimiler la totalité des souvenirs de tout individu dont il aurait ôté la vie. A l’heure actuelle, cela lui provoque une importante migraine qui dure une bonne heure avant de se décroitre légèrement sur une seconde heure. Il a ensuite besoin de plusieurs jours, selon la longévité de la victime et la complexité des souvenirs acquis pour parvenir à les cloisonner dans son esprit et pouvoir les étudier convenablement. Il ne peut en tirer réellement profit qu’au bout d’une seconde poignée de jours.

    • La première capacité qu’il a développée en maitrisant les effets de cette particularité fut d’aiguiser sa mémoire au point de la rendre infaillible, tout comme ses capacités de raisonnements qui se révèlent prodigieuses.

    • La seconde vient des connaissances théoriques qu’il a emmagasinées, faisant de lui une encyclopédie vivante mais surtout un mage polyvalent que n’as pu brimer que la tardivité de son enseignement et sa volonté de continuer à s’initier au maniement des armes. Il connait ainsi des sort issues de la magie du vent, de l’eau, de la glace, de la foudre, du feu et de la terre, tous à des niveaux divers mais cette grande diversité ne lui permet que de manipuler ses éléments de façon très basique.

    • Il est enfin un excellent escrimeur, il n’entre pas dans la catégorie des meilleurs du royaume, mais il est suffisamment doué pour tenir en respect les plus fougueux de ses hommes.

    Inventaire : Ses possessions sont nombreuses, cependant dans ce qu’il y a de plus notable, il faut considérer son armure d’apparat, qu’il porte lors des événements d’ordre militaire et parfois à la cour, son armure de combat, bien moins ornée mais infiniment plus pratique, une rapière à l’équilibre parfait qui est son arme principale, une épée longue de type espadon ainsi que deux poignards qu’il porte très souvent sur lui, il possède aussi un troisième poignard dont il ne se sers jamais mais qui dors dans le tiroir de la table de chevet de ses appartements au palais, il est de facture très grossière.

    Mais les principales choses à prendre en compte sont la possession de deux objets enchantés :

    • Le monocle de défiance : Le verre qu’il porte à l’œil n’est pas une coquetterie, il s’agit d’un puissant objet magique acheté à prix d’or auprès d’un enchanteur réputé de Scinia, elle lui permet de repérer la présence d’un individu aux intentions vindicatives contre sa propre personne. Si cela arrive, le verre polarise brusquement la lumière et nimbe la personne en question d’une aura lumineuse, celle-ci s’intensifiant et se réduisant selon la force des intentions en question.

    • Talisman de pouvoir : Seconde acquisition. Cette pierre qu’il a fait sertir au bout d’un pendentif est un puissant catalyseur magique qui lui permet de mieux tirer parti de ses talents arcanes, elle peut également servir de réceptacle temporaire afin de renforcer un sort ou d’en combiner plusieurs (dans la mesure ou ils sont combinable)


    ◙ Et Vous ? ◙


    Comment avez vous connu le forum ? TC
    Première impression : C’est animé
    Remarque : Hum… c’est trop d’effort d’en faire en fait :/
    Autre : Allez Djynnou, fait toi plaisir Razz
    Djynn
    Djynn


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    Maréchal des Armées, Morios Arkay [a] Empty Re: Maréchal des Armées, Morios Arkay [a]

    Message  Djynn Dim 26 Juin - 13:08

    Et bien, suite aux petits réglages techniques, je peux te valider. Bon rp.

      La date/heure actuelle est Ven 26 Avr - 3:11