Zorro Wolfen (next-gen) A

Grand et athlétique. Tels sont les deux adjectifs qui viennent en premier lorsque l'on décrit Zorro. Mais entrons un peu plus dans les détails.
Mesurant environ un mètre quatre-vingt neuf six cent soixante-treize huit cent quarante deux (très approximativement) et pesant exactement entre soixante-dix et quatre-vingt kilos de muscles, de nerfs et d'os, le Loup Noir Peut effectivement être qualifier de grand et athlétique : il n'entre pas dans la catégorie des poids lourds ou des piliers de comptoir mais esquive aussi le groupe des maigrichon. Certes, une telle carrure peut paraître étonnante pour un elfe, mais n'oublions pas que l'Enchaîné a aussi du sang de lycan.
Pour ce qui est de la tête, des cheveux noirs aux reflets parfois argentés encadrent un visage trapézoïdale, au front large et à la mâchoire carrée, qu'illuminent des yeux d'un vert lumineux piqueté de doré. Un nez assez fort, des sourcils résolument noirs, des lèvres foncés dont les commissures sont marquées par de légère rides de sourire _ la droite étant un peu plus prononcée que l'autre en raison d'un sourire étant régulièrement sardonique, ironique ou carnassier _  ainsi qu'une très légère barbe de trois, ou plutôt un demi, jour complètent la description du visage.
Le reste du corps maintenant. Nous l'avons déjà dit, Zorro est grand et bien foutu. Malgré une looooooongue pratique de l'escrime et grâce à de régulières séances de musculation-étirements, l'hybride ne présente guère de signe de cette déformation si commune aux épéistes. Des muscles solides, efficaces, roulent sous une peau légèrement hâlée. Un duvet très fin et totalement invisible parcourt son dos, son postérieur légèrement bombé et ses bras, se muant en poils fins et doux sur le l'abdomen, les jambes et l'avant-bras gauche ; en poils toujours doux mais plus épais sur le torse et les jambes et une légère toison au niveau du pubis. L'avant-bras droit, lui, est dépourvu du moindre poil, tout ce bras étant parcourue d'une chaîne acérée et de lignes dorées et brillantes dans l'obscurité, du poignet jusqu'au milieu du biceps, la peau virant même au noir "maladif" du bout des doigts jusqu'à ce même poignet. C'est d'ailleurs à ce bras qu'il doit son surnom d'Enchaîné et d'Ubiqius.
Je passerais le détails de ses attributs masculins pour enchaîner directement sur le style vestimentaire. Ce n'est pas pour rien que Zorro s'appelle "Loup Noir" : ses vêtements sont pour la plupart noirs, ou du moins foncés, avec parfois des nuances ou un peu de gris/argent. Ainsi il porte un haut-de-corps noir sous son armure, ce dans le but de la protéger de l'irritation due à ladite armure lorsqu'elle est portée trop longtemps, un de lin solide noir soutenue par une ceinture simple argentée et un long foulard rouge sombre. Enfin le mercenaire porte des bottes de cuir sombre comportant plusieurs nuances qui forment des arabesques et, les jours de gros temps notamment , une cape de voyage épaisse de couleur gris-argenté, munie d'une capuche et d'une fente laissant sortir la poignée de son épée.
J'oubliais d'ailleurs de préciser qu'en toute circonstance Ubiqius porte ses armes, à savoir une épée dans un fourreau dorsal, une mini-arbalète une-main calée contre sa jambe gauche et une dague acérée plaquée à sa jambe droite.
Bien entendu, si d'aventures il était invité à un évènement style naissance, mariage ou assimilé, il porterais des vêtements un peu plus de circonstance (une chemise par dessus son armure) et se départirait d'une partie de son arsenal, gardant néanmoins un minimum sa dague.  




L'esprit de Zorro Wolfen est avant tout celui d'un combattant, ce qui n'a rien d'étonnant au vu de son passé. Il est donc constamment sur le qui-vive, à l'affût du moindre danger potentiel. Une attitude salvatrice, qui lui a permis de survivre aux tentatives de meurtre commanditées par les ennemis qu'il s'est fait au fil de ses contrats, mais épuisante. De fait, ce mercenaire n'est jamais détendu, ne dormant que d'un oeil et d'une oreille. Au cas où.
Cela ne l'empêche néanmoins pas de savoir s'amuser, bien au contraire, ni de profiter de la vie ; plus d'une fois il s'est lancé avec des compagnons dans des concours d'habilité, des jeux de cartes ou d'autres. Toujours prêt à lever le coude, sans toutefois exagérer _ l'alcool ayant une nette tendance à ralentir les réflexes malgré une très bonne résistance à ce poison_ et à plaisanter, il fait un compagnon agréable et franc, bien qu'il réserve son amitié à quelques rares personnes. Il a en revanche moins de succès en amour, ces dames ayant souvent peur d'aller plus loin qu'une simple amitié avec lui à cause de son bras. Si n'avoir encore jamais connu de relation amoureuse sérieuse peut s'interpréter comme un simple manque de succès.
Quand on vient à l'interroger sur ses goûts, la première chose que Zorro répond est "Je déteste la pluie..... En fait le fait de tomber dans l'eau ne me dérange, mais quand c'est elle qui me tombe dessus.... Là, ça passe mal". C'est en règle général à ce moment que quelqu'un lui envoie un verre d'eau à la figure et que débute une magnifique bataille.... d'eau ou de coups, selon que notre mercenaire apprécie ou non la personne.
Pour ce qui est de ses autres goûts, le Loup Noir est un rêveur et, parfois, un poète, choses qui lui font grandement apprécier les caresses du vent, la nuit ou au crépuscule, lorsqu'il est perché dans un arbre ou sur le toit de l'auberge où il loge, et apprécie moins, sans vraiment les détester, le plein jour et la chaleur. Printemps et automne sont ses saisons préférées.
Enfin, du point de vue caractériel, Zorro ne ressemble qu'à lui même : un brin sadique voire cruel, il n'en demeure pas moins généreux et soucieux du bien être de ses amis. Réfléchi, il pèse souvent et longuement le pour et le contre avant de prendre une décision importante, comme accepter ou non une mission. Mais il agit aussi souvent à l'instant. Une bipolarité spirituelle utile, créée par son apprentissage, qui lui permet de combattre avec efficacité tout en analysant froidement les mouvements de son opposant. Que le combat soit sur une table avec des cartes ou en plein air avec des armes.
D'une loyauté et d'une fidélité à tout épreuve, il ne reniera que rarement sa parole, et n'hésitera pas à se sacrifier pour un ami ou un amour, bien que l'occasion ne se soit pas encore présentée.







Année 6300. Alors que la guerre fait rage entre les Lycans et les Vampires, les Drows, jusqu'à là confiné dans leur royaume souterrain, sortent pour la première fois depuis longtemps à la lumière du Soleil, dans la forêt elfique, et commencent à l'envahir. Sans suis une riposte des elfes. Après quelques mois ou quelques années de lutte _les mois peuvent parfois êtres semblables à de longues années _ la bataille prit fin, laissant une partie de la forêt corrompue et sous domination drow. L'animosité qui existait déjà entre les deux peuples augmenta encore d'un cran après cette évènement, brisant sans aucun doute toute chance d'un éventuel retour en arrière. "Quelques" années plus tard, après 30 ans de guerre, la guerre Lycan-Vampire prit elle aussi fin après une longue période d'enlisement et de boucherie inutile.
Année 6980. Attaque des Nordiques. Anges, humains et elfes s'allient pour repousser l'envahisseur. En même temps les drows mènent une attaque contre les nymphes, profitant de leur faiblesse à ce moment là, et manque d'exterminer totalement ce peuple. Parallèlement, bien que cela n'ait jamais été prouvé de manière officielle, les elfes sombres mènent quelques raids dans la forêt elfe. C'est durant l'un de ces raids qu'un elfe, un alchimiste ayant quelques pouvoirs magiques, du nom de Taël As'sryll est enlevé avec d'autres et est emmené dans le royaume souterrain des elfes noirs afin d'être vendu comme "servant". C'est ici que commence notre histoire



Appuyé sur son arme, l'elfe qui montait la garde à l'entrée d'Habygor plongeait lentement dans le sommeil. Une attitude bien peu professionnelle et dangereuse, mais on ne pouvait vraiment lui en vouloir. Jamais personne ne venait ici, ou très rarement : qui voudrait, à part les drows eux-même, venir dans une ville où l'on risque sa vie à chaque pas, ou peu s'en faut ? Peu à peu, et malgré tout ses efforts, le garde sentit ses yeux se fermer. Une main posée sur son épaule le réveilla en sursaut. Par réflexe, il se saisit de sa hallebarde et pivota, s'apprêtant à transpercer l’intrus. Son geste n'alla pas bien loin. Une autre main apparut et bloqua l'arme à mi-course tandis que celle qui s'était posé sur son épaule se refermait en un étau impitoyable.
"Est-ce ainsi que l'on accueille les émissaires chez vous ? Tsss, pitoyable. Même nous, nous avons plus de savoir vivre. Dire que c'est nous que l'on nous traite de bêtes..."
La voix, bien que sauvage légèrement cassée était indubitablement féminine, et pour la première fois le garde regarda la personne qui l'avait réveillé en sursaut. De longues jambes musclées enfilées dans des bottes hautes à talon, des hanches trop larges dissimulées pat une robe en biseau, une ceinture, mise de travers et garnie de couteaux, reposait sur une taille trop mince, un bras droit couvert d'un tatouage, aux muscles longs et puissants, un bras gauche caché sous une longue cape grise usée par le voyage, des épaules trop carrées, un bustier couvrant une poitrine d'aspect ronde et ferme mais peu généreuse, une vilaine cicatrice argentée qui courait d'une mâchoire trop prononcée à des pommettes trop fortes, des cheveux sombres coiffés en une coupe asymétrique étrange.... La femme qui se tenait devant lui était à mille lieux de répondre aux critères des canons de beauté mais il se dégageait d'elle une aura particulière , une sorte de charisme animal emprunt de sauvagerie qui se voyait dans le moindre de ses mouvements et qui attirait irrésistiblement l'elfe.
"Quand vous aurez fini de me dévisager, peut-être que vous irez enfin avertir Aramis Stend'il que l'émissaire des lycans Saliya Lune d'Argent est arrivé à Habygor. A moins que vous ne préfériez que je vous y aide...."
Cette dernière phrase fut prononcée d'un telle façon et avec une telle expression sur le visage de la lycanne que le garde fila accomplir sa mission à toute vitesse avant de souiller ses bas.
Saliya le regarda partir puis soupira en relâchant ses épaules.
"Pffff, c'est vraiment la dernière fois..."

Quelques minutes plus tard, Saliya marchait en compagnie de son hôte le seigneur Stend'il, qui lui faisait visiter son domaine tout en lui expliquant que la réunion pour laquelle la lycanne était venue débuterai au couché du soleil, dans quelques heures. En attendant cette heure, l'émissaire des lycans avait toute liberté pour se reposer ou explorer la ville. A la condition expresse, dans ce dernier cas, d'avoir une escorte. Saliya savait parfaitement se défendre seule, mais Aramis tenait à éviter tout accident qui risquerait de compromettre le pacte à venir entre drows et lycans. C'est avec un grognement que la lycanne accepta ces conditions.
Un instant plus tard elle arpentait les rues d'Habygor encadrée de trois gardes, des elfes noirs typés "gorille" qui lui collaient au train d'une manière des plus agaçantes. Elle envisageait sérieusement de les assommer et de prendre le large, malgré le manque total de tact que cela impliqué, lorsque son attention fut attirée par un attroupement. Curieuse elle s'en approcha.
Sur une estrade de bois, un marchand drow haranguait la foule, l'invitant à acheter. Il s'agissait manifestement d'une sorte de vente aux enchères mais l'émissaire était bien incapable de deviner ce que le marchand vendait. Puis soudain elle comprit. Des esclaves. Le marchand vendait des esclaves. Nus ou à peine vêtus de quelques bandelettes de tissus déchirés les esclaves, pour la plupart des elfes sylvains ou des nymphes, étaient alignés en bas de l'estrade, reliés entre eux par une chaîne massive qui s'attachait à leur cou via un collier d'acier, les poignets liés dans le dos. Lorsqu'un ou une esclave était vendue, il ou elle était descendu sans ménagement et amené à son nouveau propriétaire puis un autre était détaché et mené sur l'estrade.
Après quelques secondes de ce spectacle répugnant Saliya s’apprêtait à repartir, à défaut de pouvoir intervenir pour faire cesser cette infamie, lorsqu'un évènement inattendu se produisit. Un esclave, une belle nymphe à la peau délicatement bleutée, venait d'être emporté par son acquéreur et un elfe sylvain venait d'être détaché. Mais dès que ce dernier fut libéré du collier, il percuta violemment le garde qui l'avait libéré et s'enfuit à toutes jambes, non sans avoir envoyé le marchand dans la foule. Le sylvain allait atteindre une ruelle lorsqu'une flèche l'atteignit à la jambe. Il continua malgré tout sa fuite effrénée.
Sans réfléchir, profitant du chaos, la lycanne échappa à son escorte et se lança à la poursuite du fugitif. Elle ne souhaitait nullement le ramener au marchand, bien au contraire. Elle voulait l'aider. Sans même penser que cela pouvait compromettre définitivement sa mission diplomatique et avoir de funestes conséquences sur elle par la suite. Se laissant guider par son odorat et par les traces de sang présentes ici et là. Rapidement elle rejoignit le sylvain qui s'était arrêté dans un entrepôt à l'abandon. Lorsqu'il la sentit entrer, l'elfe tourna vivement les yeux vers elle. La force de ce regard fit marquer un temps d'arrêt à Saliya.
L'elfe était plus ou moins allongé derrière une caisse, ses longues jambes étendues devant lui, la main droite enserrant la jambe droite. A l'exception d'une bande de tissu qui cachait sa virilité, il était entière nu, aussi la lycanne put-elle l'observer en détail. L'elfe était plutôt grand et plus masculin que la plupart de ses homologues sylvains. Il avait des yeux d'un surprenant vert clair avec le regard d'un être prêt à vendre très chèrement sa peau et déterminé à ne pas mourir sans combattre. A mourir ou à être réduit en esclavage. D'épais cheveux blonds pâle, coiffés en épis sur l'arrière et en deux mèches droites sur les tempes, encadrait des oreilles pointues, la gauche percée de trois anneaux bleus. La flèche qui l'avait atteint gisait quelques pas plus loin.
A l'approche de Saliya l'elfe esquissa un geste pour se relever, prêt à combattre, mais un élancement douloureux le força et retomber brusquement au sol. De l'endroit où la flèche l'avait atteint s'échappait un épais liquide qui rougissait sa peau claire. Mais malgré cela le sylvain regardait la lycanne avec une expression de défi.
Saliya s'approcha de lui
"Si j'étais toi, je changerais de regard. Je viens pas pour t'achever ni te ramener. Je viens pour t'aider. Et je serais toi je me laisserais faire. Je viens sans doute de bousiller toute chance d'alliance entre ces drows et mon peuple, aussi je suis pas de bonne humeur. Comment tu t'appelles ? Et qu'est-ce que tu fous là ?"
Tout en discutant la louve avait déchiré plusieurs longues bandes dans sa cape qu'elle enroula en un bandage rudimentaire mais efficace autour de la jambe de l'elfe tandis que celui-ci répondait en serrant les dents.
"Taël... Je me nomme Taël As'sryll. J'étais... Je suis un alchimiste du royaume des elfes sylvains. N'ayant aucune science des armes, je suis resté dans la forêt. C'est là que ces foutus sombres mon enlevé avec d'autres en profitant du peu de soldat encore présent. Mais toi même, comment te nommes-tu ? Et pourquoi m'aider ?"
"Un être ne devrait jamais être privé de sa liberté.... Et le reste attendra, les drows arrivent et je préfère mettre le plus de distance possible entre eux et nous."
Suite à cela Saliya aida Taël à se relever et ensemble ils filèrent aussi vite que possible vers la sortie de la ville. En dépit d'embuscades et de l'alerte qui avait été donné, ils y parvinrent finalement et disparurent de l'histoire pour plusieurs années.

 

"Remonte ta lame bon sang ! C'est comme ça que tu t'es fait avoir la première fois !"
Concentré et attentif, le jeune garçon remonta sa petite épée de bois et attaqua sans avertissement.
Son adversaire contra l'attaque sans difficulté et contre-attaqua du plat de sa lame. Le garçon esquiva l'attaque de justesse en se baissant mais ne put éviter le coup de pied que lui envoya son adversaire qui le cueillit sous le menton. L'enfant s'envola littéralement mais fut coupé en pleine course par un puissant coup de coude au visage. Sous l'impact son vol changea d'orientation et il alla s'écraser dans la poussière quelques pas plus loin en lâchant son épée. Après une ou deux seconde il se redressa sur un coude et essuya avec un regard noir le sang qui coulait de sa lèvre et de son arcade sourcilière fendues. Son adversaire, sa mère, Saliya "Lune d'Argent" Wolfen, le toisait avec un regard sévère. Puis contre toute attente un sourire éclaira son visage et elle tendit la main à son fils.
"Aller, va te laver et prépare toi à passer à table. Tu t'es bien battu aujourd'hui, je crois que je vais préparer un thalâlae. Oh, et préviens ton père au passage"
Au mot de thalâlae un grand sourire enfantin c'était plaqué sur le visage du garçon. Il adorait cela. Enthousiaste, il se précipita dans la maison où il vivait avec sa mère et son père et se dirigea vers la salle de bain. Il pénétra au passage dans l'atelier-laboratoire-truc bordélique de son père où biensûr ce dernier se trouvait _ environné comme d'habitude de nuages colorés, de sons et d'odeurs étranges et de tout un tas de fioles et de livres bizarres _ et lui cria qu'ils allaient bientôt manger et que "maman va faire un thalâlae !" avant de filer dans l'eau.
Alors que son fils se lavait, Taël quitta son laboratoire et sorti de la maisonnette. Un peu plus loin, assise sur un rocher, sa femme profitait des rayons de soleil qui jouaient avec les feuilles des arbres entourant leur petit paradis perdu dans la forêt elfique. Il s'approcha sans faire de bruit d'elle et déposa un baiser dans sa nuque en l'enlaçant tendrement.
"Plus de treize ans. Cela fait déjà plus de treize années. Elles ont filé à la vitesse de l'éclair"
"C'est l'histoire de la vie. C'est le temps qui coure, coure, coure.... As-tu des regrets ?"
"Non, aucun et tu le sais. T'aider à Habygor fut sans doute la meilleure décision de toute ma vie, et notre amour, ainsi que la naissance de Zorro sont les plus choses qui auraient put m'arriver"
"Et qui te sont arrivées"
"Oui, tu as raison, accorda Saliya en déposant un baiser sur la joue de son mari et en se blottissant un peu plus dans ses bras. C'est juste que j'ai parfois l'impression que c'est.... Trop. Bien plus que je ne méritais. Et que ça ne pourra pas durer toujours. Et ça me fait peur. Peur que nous soyons séparés trop tôt..."
Elle ne pouvait savoir à quel point ses paroles étaient prophétiques...
Cela faisait maintenant plus de treize années que Saliya et Taël s'étaient rencontrés. Cela faisait plus de treize ans qu'ils ne s'étaient pas quittés. Après s'être échappés d'Habygor les deux fugitifs avaient couru tant bien que mal dans la forêt afin d'échapper à leurs inévitables poursuivants. Mais ils s'étaient vite aperçus que seule une petite patrouille les avait poursuivi et que cette dernière n'était pas allée bien loin. Le sylvain et la lycanne avait alors continué d'un pas plus tranquille et était finalement parvenu au village où Taël vivait avant d'être enlevé. Voyant l'elfe en sécurité, Saliya s'était apprêtée à repartir elle ne savait où mais Taël l'avait retenu, lui demandant de rester au moins pour la nuit. A cette nuit en avait succédées bien d'autres qui avaient vu les deux êtres se rapprocher l'un de l'autre jusqu'à unir finalement leur vie. Moins d'un an après leur union, Saliya avait accouchée dans leur petit nid d'amour de ce qui était, et est probablement toujours, le premier et unique hybride entre elfe et lycan : Zorro.
Zorro grandit au près de sa mère et de son père, rencontrant parfois les familles des amis de ce dernier. Dès qu'il sut parler, son père commença à l'instruire, développant sa curiosité, ses connaissances dans tous les domaines _et plus particulièrement l'alchimie et l'herboristerie_ ainsi que son goût pour la lecture. Sa mère quant à elle lui appris à se défendre, et à défendre les autres, dès que le sang-mêlé eut six ans.
Ainsi Zorro grandit, gagnant en force et en sagesse, entouré de ses parents. Jusqu'au jour où tout bascula...
Ce jour là, alors que l'hybride avait atteint sa treizième année, la petite famille s'était rendue dans la cité elfique la plus proche de chez eux et en avait profité pour rendre visite aux parents de Taël. Après avoir passé une longue et bonne journée, ils avaient prit le chemin du retour. Ils n'avaient pas parcouru la moitié de la route qu'une bande de lycans sortie des ténèbres, accusant Saliya d'être une traîtresse. Cette dernière, sans quitter ses anciens frères de meute des yeux, fit signe à Taël de fuir en emportant Zorro avec lui. Le garçon résista, souhaitant aider sa mère, mais la lycanne l’assomma et le confia à son père. Après un ultime baiser _baiser qui avait le goût amer des adieux_ l'elfe sylvain s'enfuit en direction de la cité, son fils dans les bras et des larmes dans les yeux. Ni l'un ni l'autre ne revirent plus jamais Saliya. Une patrouille fut envoyée sur les lieux dans l'espoir de prêter main-forte à la lycanne, mais elle arriva trop tard. Sur les lieux gisait le cadavre d'un des lycans, mais de Saliya et des autres la patrouille ne put trouver nulle trace.
Suite à cet évènement, la santé de Taël se détériora, au point qu'il préféra remettre Zorro à une école spécialisée dans l'enseignement des armes et de la magie.
Il y a bien des années de cela, le sylvain, qui débutait alors dans l'apprentissage de l'alchimie, avait cherché par tout les moyens à acquérir d'avantage de puissance et de connaissances dans cette art. Après de longues et laborieuses recherches infructueuses, il envisageait de baisser définitivement les bras lorsqu'un soir de lune montante il était tombé, presque par hasard semblait-il, sur un ancien parchemin écrit dans une langue obscure. Après plusieurs mois d'efforts, il parvint finalement à traduire le papier, écrit dans un dérivé de l'elfique ancien, et y appris l'existence d'un lieu peu connu qui, à ce qu'il comprit, pouvait l'aider à perfectionner son art. Mieux encore, il découvrit aussi le moyen de se rendre en ce lieu. Deux semaines plus tard, il voguait sur un étrange navire sans équipage en direction de l'endroit qu'il avait "découvert". Là il apprit quelques secrets de l'alchimie, mais ne resta guère longtemps dans l'école. Ses longues années passées à rechercher les secret de l'art lui avait en effet permis d'en trouver déjà une quantité importante.
Taël décida néanmoins de conserver le parchemin qu'il avait traduit pensant qu'un jour, peut-être, un membre de sa famille pourrait être envoyé sur l'île.
C'est ainsi qu'à l'âge de treize ans Zorro fut envoyé sur une petite île perdue au milieu de l'océan, une île qu'il ne quitta que bien des années plus tard.



Les premiers jours de sa nouvelle vie furent difficile pour le garçon. Projeté dans un environnement inconnu, ébranlé par la perte de sa mère et le dépérissement de son père, seul hybride au milieu d'elfes, de nymphes et de fées, il n'eut dans un premier temps pour seuls compagnes que ses larmes, refusant la sympathie des autres. Puis peu à peu les larmes disparurent, le chagrin s'estompa, remplacé par une sourde envie de vengeance face à cette injustice. Alors commença son apprentissage. Ses premières expériences du combat avec sa mère le servirent dans un premier temps, lui permettant de suivre le rythme de ceux qui étaient arrivés bien avant lui. Au fil des années il devint plus fort, plus agile, plus rapide et plus précis. Il eut une grande facilité d'apprentissage de l'épée et se découvrit un don quasi-miraculeux avec une arbalète. La force et l'endurance que lui conférait son sang de lycan lui permit de surcroît de s'adonner au combat à mains nues. Le sang-mêlé passait ses journées à l'entrainement ; ses nuits à la bibliothèque.
Puis un jour, après une centaine d'années _l'école abritant majoritairement des races pouvant vivre très longtemps, elle adaptait son enseignement en conséquence_ Zorro commit une erreur qui faillit lui coûter son existence.
Un soir, comme beaucoup d'autres soirs, il s'était introduit dans le laboratoire d'alchimie de l'école. Cette partie lui était normalement interdite puisque réservée aux apprentis magiciens, mais le jeune homme avait prit l'habitude d'y entrer de temps à autre. Il était prudent et estimait d'une part qu'il était stupide de réserver cette partie à seulement une partie des élèves, d'autre part que se qu'il avait apprit avec son père était suffisant pour ne rien risquer. Une grave erreur. Cette nuit là une des ses expériences tourna mal. Alors qu'il fouillait dans les étagères à la recherche d'autres composants, une des fioles dont il se servait se mit à luire étrangement. Apercevant les reflets que faisait la mixture ensorcelée, l'hybride se retourna et s'en approchait quand ce qui devait arriver arriva : la potion, dans un jaillissement de lumière et de son, explosa. Zorro protégea instinctivement son visage de son bras gauche mais fut catapulté violemment contre un mur, se cognant durement la tête. Avant de perdre conscience, il put entendre le remue-ménage que l'explosion avait provoqué dans l'établissement.
Quand les professeurs arrivèrent sur les lieux, ils virent Zorro inconscient sur le sol. Son bras gauche, touché par la potion, commençait à disparaître.
Quand le jeune homme se réveilla, il vit d'étranges voiles bleu ciel qui l'entourait. Il lui fallut un moment pour comprendre qu'il se trouvait à l'infirmerie et que les voiles étaient en réalité les rideaux de son lit. En essayant de se redresser un peu, il pressa involontairement son torse contre son bras gauche. Aussitôt une douleur fusa de la zone de contact sur son flanc et il sentit un liquide chaud couler sur lui. Baissant alors les yeux, il vit pour la première fois l'état de son bras. Autrefois de la même couleur et semblable au droit, son bras gauche était maintenant parcouru de lignes dorées, de la même couleur que la mixture explosive. Sa main, elle aussi parcourue des lignes, était devenue d'un noir vaguement grisâtre. Chose étrange, alors que les plaies qu'il s'était fait au flanc étaient déjà refermés, celle qu'il avait fait à son bras laissaient encore s'échapper du sang. Il en était là de sa contemplation quand un guérisseur tira les rideaux du lit, accompagné d'un professeur de magie et d'alchimie. Le jeune homme appris alors qu'il avait failli disparaître purement et simplement du monde. Seule l'intervention rapide des professeurs et l'usage d'un puissant sort avaient permis d'éviter cela. L'hybride apprit par la même occasion que la chaîne incrustée dans son bras était un des éléments du-dit sortilège, qu'elle lui permettait de ne pas s'effacer et que les forces utilisées lors du rituel, conjuguées avec l'effet de la potion "effaçante", avait eut pour effet d'annihiler sa régénération lycanthropique dans son bras gauche.
Au final Zorro s'en sortit plutôt bien : il n'avait pas disparut et les professeurs, jugeant qu'il était moins dangereux pour lui comme pour les autres qu'il soit surveillé lorsqu'il tentait ses expériences, l'avait inscrit dans la classe d'alchimie. Seule la perte de sa régénération était embêtante. Mais comme elle se limitait à son bras gauche, le demi-elfe faisait avec.
Mais les forces en présence dans son bras avait eut une autre conséquence que l'hybride découvrit par hasard. Un jour qu'il faisait particulièrement beau et chaud et qu'il était enfermé dans une salle de classe étouffante à "suivre" un cours parlant de choses qu'il connaissait depuis longtemps, Zorro soupirait après un peu de fraîcheur. Fermant les yeux, il s'imagina allongé à l'ombre sur le rebord de la fontaine de l'école.... et se retrouva soudainement crachotant sous le jet de la-dite fontaine, sous le regard surpris des professeurs et élèves qui s'y trouvaient. Son bras lui avait aussi octroyé la faculté de se téléporter.
Dès lors le demi-lycan dût suivre des cours particulier de magie afin d'apprendre petit à petit à maîtriser ce nouveau don. Il fini par y parvenir de manière quasi parfaite, pouvant même emmener jusqu'à deux personne avec lui. Ce don avait par contre un grand prix : un nombre trop élevé d'utilisations successives, et à plus forte raison s'il emportait quelqu'un avec lui, risquait de le faire disparaître. Mais mis à part ce risque, l'effet que produisait son pouvoir fur l'origine d'un nouveau surnom pour Zorro.
Zorro Wolfen, l'Enchaîné, l'homme présent à plusieurs endroits en même temps. Ubiqius.

   

Près de deux cents ans après être entré dans l'école, Zorro en sortit enfin, retrouvant le monde qu'il avait laissé. Alors qu'il retournait en bateau sur le continent, tandis que les brumes marines enveloppaient l'île et que sa localisation s'effaçait de son esprit, il songea à tout ce qui lui était arrivé. De petit garçon perdu et ébranlé par la perte de sa mère, il était devenu un homme, un combattant redoutable à mains nues ou avec une épée et un arbalétrier émérite.
Debout à la pointe de la proue du navire, le vent fouettant son visage, l'Enchaîné regardait la terre se rapprocher de plus en plus. Il voguait vers une nouvelle vie. Une de plus.
Après une visite à son père, qu'il avait trouvé vieilli et éprouvé mais à nouveau à peu près serein, Ubiqius avait parcouru le monde afin de voir le plus de lieux possibles pouvant être rejoint par téléportation, vendant ses services en tant que mercenaire et se faisant connaître comme le Loup Noir.
Après plus de soixante-dix ans d'exploration, bien que n'ayant pas pût malgré ses efforts se rendre au coeur des territoires angéliques, démoniaques, drows et lycanthropique et après une nouvelle visite à son père, l'hybride établit son repaire dans le territoire humain, non loin de leur capitale.
Âgé maintenant d'environ trois cent années, Zorro vit toujours dans son repaire de Scinia, qu'il a agrandit et équipé, et vend toujours ses talents de mercenaire, vivant sa vie au jour le jour et rendant régulièrement visite à son père...




Pouvoir(s) : Guérison, sens hyper-affûtés, téléportation (cf fiche de pouvoirs/capacités)
Arme(s) : Une épée fine et longue, à double tranchant, ayant une pointe semblable à un croc. Très légère et d'une solidité impressionnante. Un tranchant redoutable On soupçonne qu'elle fut forgée dans une matière proche du métal angélique . Une arbalète "une-main". Un petit poignard qui ne lui sert que rarement. (cf fiche de pouvoirs/capacités)
Armure : Armure de cuir sombre, composée d'un plastron ventral-dorsal renforcé de métal par endroit, d'un petit gorgerin, d'un brassard droit (cuir et métal) et de bottes en cuir épais et métal.
Autre : Dwylidian, appelé Dwil', un cheval frison avec une cicatrice argentée sur les naseaux, qu'il considère comme son meilleur ami (malgré la tendance qu'a l'étalon à disparaître et à réapparaître auprès d'une jolie jument). Un repaire qui s'avère être un trou spacieux qu'il a aménagé au fil des années et au dessus duquel il a bâtit une habitation à mi-chemin entre la maisonnette et la cabane.




Comment avez vous connu le forum ? Refonte.
Première impression : /
Remarque : /
Autre : Vive les patates !




Pouvoir(s) : Guérison, sens hyper-affûtés, téléportation (cf fiche de pouvoirs/capacités)
Arme(s) : Une épée fine et longue, à double tranchant, ayant une pointe semblable à un croc. Très légère et d'une solidité impressionnante. Un tranchant redoutable On soupçonne qu'elle fut forgée dans une matière proche du métal angélique . Une arbalète "une-main". Un petit poignard qui ne lui sert que rarement. (cf fiche de pouvoirs/capacités)
Armure : Armure de cuir sombre, composée d'un plastron ventral-dorsal renforcé de métal par endroit, d'un petit gorgerin, d'un brassard droit (cuir et métal) et de bottes en cuir épais et métal.
Autre : Dwylidian, appelé Dwil', un cheval frison avec une cicatrice argentée sur les naseaux, qu'il considère comme son meilleur ami (malgré la tendance qu'a l'étalon à disparaître et à réapparaître auprès d'une jolie jument). Un repaire qui s'avère être un trou spacieux qu'il a aménagé au fil des années et au dessus duquel il a bâtit une habitation à mi-chemin entre la maisonnette et la cabane.





Comment avez vous connu le forum ? Refonte.
Première impression : /
Remarque : /
Autre : Vive les patates !

Pour l'école oui aucun soucis pour que tu nous fasse parvenir les détails par mp.

En ce qui concerne l'engourdissement (mis a part le bras gauche qui sera inutilisable pendant le temps de l'engourdissement) cela équivaux a peu prêt à des fourmillements dont l'effet sera plus ou moins intense suivant la distance parcourue (d'où la durée de ceux-ci). Cela ne t'empêche pas de te servir de tes membres mais pourra te rendre moins rapide et moins précis.

Note : pour la fatigue elle n'est pas insurmontable mais tu ne va pas te taper un sprint de 250 m après une télé en fait.

Hum, j'ai reçu ton descriptif pour l'école, gros morceau.

Ça aurais plus sa place dans "Récit et mémoires etheriennes" que dans la fiche elfique. Et c'est dans cette section qu'il sera publié une fois que tu sera validé, tu pourra le faire toi même si tu veux.

Le principe général me conviens, mais vu que c'est un gros morceau, j'aimerais une relation, défini dans ton histoire, plus forte entre cette école et ton père.

Ou tout autre précision qui justifie l'envoie de Zorro dans cette école qui est loin d'être anodine et surtout loin d'être accessible au commun.

Ça peux très bien n'être qu'une simple ligne de plus.

*s'attend à un pavé*

Tu vas être déçu Jedou, je n'ai rajouté que quelques lignes juste avant la fin de "L'Histoire de la Vie" expliquant rapidement et sans entrer dans les détails comment Taël avait pris connaissance de l'existence de Caemeth et pourquoi il avait put s'y rendre/découvrir son existence. Puis surtout comment il avait put y envoyer Zorro par la suite alors même qu'il avait quitté l'île.

Sinon, pour ce qui est du descriptif, vous le mettez où vous voulez (ce qui implique que je vous laisse le poster). Juste peut-être mettre une toute petite note à la fin indiquan qu'il s'agit de mon boulot mais c'est tout.
Oh oui, et les plans : besoin ou pas besoin ? Sachant que s'il y en a besoin, ils mettront quand même un moment avant d'arriver (le temps d'organiser mes idées, de les retranscrire, de les modifier et de faire un certain nombre d'étage.)

Et pour terminer : comment ça c'est un gros morceau ?! Juste trois pages (sans compter la toute premières) écrite en quelques heures. C'est pas un gros morceau ça, c'est rien du tout.

Ça me va très bien.

T'en fait pas pour le copyright, on ajouteras une petite note en bas disant que c'est ton boulot.

Pour les plans, pas besoin... après... si t'y tiens...

Et sinon oui, c'est un gros morceau >< je m'attendais à 5/6 lignes moi T_T et j'ai la flemme, la grosse flemme :'(

Enfin bref, pour moi t'es revalidé

Pour moi cela me va parfaitement. Merci a toi en tout cas ça fait plaisir

Pour les ajouts passe les moi mar mp je les rajouterais sur ta fiche.