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    Malag-ryn Despp'virr [b]

    Malag-ryn
    Malag-ryn
    ~ Mercenaire ~


    Messages : 77
    Points RP : 98
    Date d'inscription : 04/01/2010

    Feuille de personnage
    Age :: 200 années.
    Information Importante :: Traitre
    Côté Coeur: : Une dague en travers ?

    Malag-ryn Despp'virr [b] Empty Malag-ryn Despp'virr [b]

    Message  Malag-ryn Mer 21 Sep - 10:22

    ◙ Votre Personnage ◙

    Nom:Despp'virr

    Prénom: Malag-ryn

    Surnom* : "Malag'" (diminutif) ; "sale pute" ; "le crâne" ; "crâne rouge" ; "au voleur !" ; "à l'assassin !"

    Âge: 27 ans d'apparence, 250 ans réels

    Race: Elfe noir.

    Localisation: Abords des territoires Drows, en forêt.

    Métier/Grade/Statut social: Mercenaire spécialisé dans les actes furtifs de vols et assassinats.

    Orientation Sexuelle: Hétéro souple.

    Description Physique et vestimentaire: Malag-ryn ne fait pas honte à sa race : corporellement c'est un drow au physique spartiate, à la musculature sculptée au scalpel et à la stature imposante du haut de son mètre quatre-vingt quatorze et altière de par son port de tête et son allure générale. ...en un mot comme en cent, ayant survécu à son enfance et à son adolescence, notre drow ne peut être rachitique ni maladif ou estropié et si il affiche plusieurs cicatrices témoignant d'un passé marquant (au moins) voir légèrement traumatique il n'en conserve aucune tare distinctive. Par contre afin de le différencier facilement de ses cousins son dos s’orne d'un massif tatouage blanc qui rajoute aux traits caractéristiques permettant de confondre cet elfe noir avec nul autre.
    De visage il conserve encore une fois les caractéristiques types de sa race, avec des traits fins mais parfaitement masculins bien qu'il demeure glabre comme tout ses congénères. Mais sa mâchoire anguleuse n'a pas besoin de ça pour affirmer sa virilité de toutes façons, d'autant qu'il porte ses cheveux lactescent assez courts et que si quelques mèches cachent son regard bleuté par moments il n'a pas assez de longueur pour qu'on puisse l'accuser de porter une coupe de cheveux ambiguë quant à son genre.
    Enfin pour les habits il varie selon ses humeurs mais, surtout, selon ses besoins. Ainsi il passe volontiers de la classique tenue de coton noirs et de protections de cuir d'un voleur type pour des habits plus colorés de Barde ou plus luxueux de Noble (dont il accompagne les tenues d'une canne épée le plus souvent). Transformiste il conserve souvent une cape assortie à sa tenue qui lui permet de cacher ses traits sous les ombre de sa capuche, afin que nul n'évente trop aisément l'usage des masques dont il se grime afin de tromper son monde quant à sa race.

    Description mentale:
    Hypocrite, paranoïaque, concupiscent, violent, drôle et cynique.... Malag-ryn est un vrai Drow mâtiné d'une touche d'humour absurde ou macabre selon ses humeurs et son entourage. Il allie les trait de caractère de sa race à une certaine souplesse de pensée que lui a inculquée la vie hors des citées Elfes noires. C'est ce mode de fonctionnement issu de deux influences parfois totalement opposée qui provoque chez notre drow une sorte de dichotomie se séparant entre ce qu'il montre afin de suivre les codes sociaux et ce qu'il ressent et fait dans l'ombre et qui suit plus fidèlement ses aspirations... Oui en gros c'est un comédien qui sous un masque sociable et bienséant n'hésite pas à demeurer égoïste et misanthrope, rares étant les êtres qui bénéficient d'une quelconque grâce à ses yeux. Par contre une fois entré dans le cercle très fermé de ses relations appréciées Malag-ryn se dévoile comme un être aimable et taquin à défaut d'être doux, ami fidèle même mais attention ! Ami seulement, n'escomptez pas le voir voler à votre secours en risquant sa vie pour vous... on ne confond pas amitié et suicide chez Malag-ryn !

    Histoire:
    "Je suis né dans le Clan Desp'virr, non loin de la citée mère de ma race dans les terres contrôlées par les Drows. Mes parents étaient des membres effacés de notre famille, mon père était un marchand peu ambitieux ayant fait rapidement ses preuves plus jeune par les armes qui s'était enrichi avant de quitter l'armée et de s'installer en tant que commerçant. Ma mère pour sa part, séduite quant mon géniteur portait encore la lance et un reste de fierté guerrière, était une apprentie magicienne qui mit un terme à sa formation aux arcanes pour rejoindre l'affaire de son futur mari, préférant une vie simple à l'usure de l'apprentissage magique où elle se montrait de toutes manières fort médiocre faute de réels talents et d'assiduité dans ses études. C'est donc de deux elfes noirs d'un commun affligeant que je naquis comme pour leur faire un pied de nez et leur rappeler leur destin médiocre comparé au mien... Bon certes je suis dur avec eux mais la vie est ainsi faite chez notre peuple, l'amour filial s'exprime aussi naturellement que celui de nos parents : c'est à dire pas du tout, ou à la limite à travers une tentative particulièrement simple à déjouer d'assassinat entre membre du même sang. Une façon de montrer qu'en fait on s'aime bien... par assassinats interposés pour pas trop le montrer quant même, c'est que" l'Amour est Faiblesse, et l'Attachement est Blessures Futures" de toutes façons comme on dit dans la famille.
    Tiens bah ma famille revenons-en ! C'est que je divague je divague... -"vague" tiens ça en fait un de plus- mais je dois vous parler de moi, et afin de parler de ma jeunesse le plus simple est de la conter à travers ma famille. J'ai été élevé normalement, ce que tout autres personnes que les elfes noirs qualifient de "à la dure" ou "comme des spartiates enragés une nuit de pleine lune". Dès mon plus jeune âge, quant j'ai su marcher -et j'ai du apprendre vite pour échapper aux punitions corporelles envers les enfants les moins doués pour la fuite- je me suis mis à courir pour éviter les reproches de mes parents qui me trouvaient trop faible, trop lent, trop bête, trop naïf... et je l'étais de toutes façons, avec le recul j'ai compris que l'éducation très sévère n'est qu'un moyen d'assurer la survie de sa descendance dans la culture Drow, rendre son enfant plus costaud que la moyenne c'est le voir survivre là où les autres crèveront, une sorte d'amour vache parental qui fouette à sang pour éviter qu'au lieu de la mèche du fouet ce soit une dague qui vienne lézarder les chairs de leurs bambins. Sur le coup je n'ai pas saisit la "différence culturelle" de mon peuple en matière d'éducation et, comme tout les enfants, j'ai développé une haine farouche envers tout les adultes et mes camarades du même âge, une façon d'obtenir des adultes aigris et violents une fois la puberté passée et ainsi perpétrer les us et coutumes que les autres races attribuent aux elfes sombres.
    Bref j'ai grandis dans l'adversité moyenne de ma race, récoltant des bleus -vous avez déjà vus des hématomes sur une peau bleu nuit ?!? C'est particulier !- et quelques cicatrices, forçant la fierté -muette bien sur- de mes parents en parvenant de un à survivre et de deux à me faire une place dans la masse des enfants de mon âge, jouant prématurément de mes petits poings pour cela et apprendre qu'un bon ami est un ami qui vous craint et que vous gardez à l’œil.

    Bon mis à part tout ça j'ai tout de même finit par atteindre l'âge des premières formations guerrière, une sorte de "super service militaire avec vrai armes qui coupent et flèches avec du vrai poison". Le crédo était "vous êtes nombreux en tant qu'apprentis, seul les meilleurs seront capable de servir notre peuple, les autres serviront aussi mais à nourrir les porcs". Et je n'ai pas nourri les porcs, j'ai enduré les coups de badine des instructeurs, rampé, sauté, frappé comme on me disait de le faire, porté des armes prévues pour des adultes avec mes bras maigrelets, endossé des cottes de mailles trop lourdes et tout recommencé depuis le début, m’endurcissant physiquement et mentalement. C'est sans doutes là que le caractère propre à notre race se forge le plus : dans ces moments où l'on est prêt à battre à mort un camarade pour lui voler un quignon de pain lors des repas insipides des jeunes recrues. Trahir un ami pour éviter la punition d'un supérieur, mentir, demeurer égoïste et centré sur ses seules chances de réussites en utilisant tout le reste comme autant d’échelons à gravir pour atteindre notre but. En fait les elfes noirs n'éduquent pas leurs enfants, ils les font survivre et s'assurent ainsi de conserver une race composée d'une unique élite -certes rendue paranoïaque et égoïste- mais capable individuellement de soulever des montagnes -pour ce qui est des actions collectives on cherche encore, les drows ont un peu de mal à bosser en totale synergie, question de confiance... de manque de confiance bien sur!-.
    En tout les cas mon premier contact avec le militaire fut un succès, rapidement je fus poussé à m'y consacrer plus en avant, surtout par mon père qui voulait sans doutes que je ne fasse pas la même erreur que lui en quittant les corps d'armées pour un rôle plus confortable mais aussi plus ennuyeux et moins prestigieux. Bref moi voilà passant d'apprentis ayant survécu à sa formation minimale réglementaire à soldat de formation, rapidement redirigé dans les forces de reconnaissance et d'infiltration "musclée" dans les rangs ennemis. "Je tue donc je suis" ainsi que "j'inspire donc tu expires" étant les petites phrases fétiches de ma section. Mais le destin, ce facétieux bâtard, n'entendait pas me laisser finir ma vie dans l'armée de mon peuple ni même en compagnie de ceux de mon sang. Le sort me frappa par l’intermédiaire de mes parents, encore eux, qui se frottaient alors aux mauvaises personnes, mon père étant rentré en concurrence avec un autre marchand sur les approvisionnement en épices rares et en esclaves de guerre. Rapidement la lutte ne devint pas qu'économique et comme il était monnaie courante on s'envoya d'un bord et de l'autre des assassines et des espions et saboteurs... sauf que là mon cher père avait vu trop gros et son concurrent direct avait les moyens de ses ambitions, en une semaine nous perdions l'affaire de mon père, ses dépôts de marchandises, notre argent, puis la vie de ma mère, celle de mon père et... la mienne faillit venir conclure la lutte, car il était de mauvais ton de ne pas finir un génocide familial et de laisser un potentiel héritier ruminer une possible vengeance. J'avais alors quitte la caserne pour le décès de mes parents quant des assassins me tombèrent dessus. Trop nombreux, très bien formés, bien équipés et préparés je ne pu faire face de front et m'en tirait avec une large portion de mon dos en moins alors que je fuyais sous les lames de leurs dagues. Fort heureusement trop confiants en leur supériorité numérique et tactique ils n'avaient pas empoisonnés leurs lames et je pus fuir à en perdre la tête, courant dans la citée vers le seul endroit où je pourrais les semer : les terres extérieures ! J'arrivais à les semer une fois dans la nature loin de notre citée, usant de mon souffle et de mon physique de soldat entrainé pour fuir jusqu'à ce que mes poumons me fassent cracher du sang et que mes bottes ne redent l'âme sur les cailloux des chemins.

    Revenir n'était pas une option, visiblement je n'étais pas de taille pour lutter contre un homme influent et assez riche pour se payer de tels assassins. Si je retournais chez moi je serais mort sous peu et cette fois la chance ne me sourirait pas une seconde fois. Et puis à quoi bon se venger ? Mes parents étaient morts faute de prudence et rien ne les ramènerait à moi. Si je souffrais de cette perte prématurée je n'arrivais pas à avoir assez d'empathie pour me sentir en colère et revanchard. Les morts avaient fait preuve de faiblesse et l'avaient payés, c'est là la grande loi des Drows, pas la peine de revenir dessus plus longtemps : "l'amour est faiblesse et l'attachement mène à la mort" vous vous souvenez ? Et je ne tenais pas à mourir -je n'y tiens toujours pas d'ailleurs-.

    Il ne restait qu'à tenter ma chance dans le monde des autres races en quittant le pays qui m'avait vu naître de peur qu'on ne m'y chercher et retrouve trop aisément... j'étais éminemment xénophobe à l'époque et l'idée de côtoyer des représentants de races que je jugeait "faibles" me rebutaient. Je fis des efforts cependant, cherchant des lieux habités isolés du reste du monde pour mes premier contacts sociaux avec d'autres personnes que des drows. Ce fut un joyeux désastre, la petite chaumière que je trouvait appartenait à des trappeurs qui chassaient dans la forêt aux alentours et séparant ma contrée natale avec celle des humains ,dans la zone dite des "terres incertaines". Surpris de voir un sombre ils me menacèrent de leurs armes et à dire vrai c'était normal, les elfes noirs n'étant pas connus pour être très sympathiques. Ne tenant pas à les détromper quant aux "ouïe dire" sur ma race je les affrontais et tuait un à un, avec une méthode toute militaire, volant leurs frusques les moins ignobles et les armes, des arcs et de courtes épées de factures usées et rouillées. C'était un nouveau départ pour moi cependant et je me permit de méditer dans la chaumière de ceux que j'avais assassinés... j'étais un drow solitaire en territoire hostile et je ne savais pas faire grand chose d'autre que de tuer les gens. Ce talent était le seul exploitable envers les autres races, le seul pour laquelle ma race était reconnue et estimée hormis celle de connaitre mille et une façon d'insulter un elfe. Et je me voyais mal devenir une sorte d'amuseur de foule aux seuls buts de lancer des piques verbales sur mes cousins éloignées et dégénérés à la peau pâle.
    Fort de cette résolution je commençait alors à proposer mes services de mercenaire : et ce fut atrocement complexe ! Personne ne voulait faire confiance à un Drow et je ne pouvais les en blâmer ! D’ailleurs j'ai souvent trahit mes commanditaires quant j'avais à y gagner... mais bref, je compris rapidement le besoin vital de masquer mes origines... masquer ? le mot était posé et je me mis à cacher mes traits sous d'amples capuches et différents artifices, mon préféré demeurant un masque tout à fait utile pour m'assurer l'incognito tant de mes victimes que de mes commanditaires. Efficace pour peu que l'on me paye et aussi aisément reconnaissable qu'un galet dans le lit d'une rivière j'enchaînais alors quelques missions de mercenariat les plus primaires, m’arrangeant pour travailler seul et exécuter des tâches de peu d'envergure afin de conserver l'attention loin de moi.

    Tout ceci allait très bien jusqu'à ce que le destin ne revienne frapper à ma porte, sans doutes pour se faire pardonner de son intrusion quelque peu violente dans ma vie la première fois. Et le bougre ne vint pas seul, il emmenait dans son sillage celle qui allait devenir ma professeur, ma première amie et mon amante : Felyndiira Illystin.
    Drow comme moi, la belle semblait m'avoir repéré depuis des semaines quant j'ignorais encore tout de son existence. Voleuse de talent elle s'amusait de mes mésaventures, me suivant dans mes exactions avec la discrétion d'un chat parcourant les toits des villes où je sévissait. Insaisissable elle m'avouerait plus tard être la cause de quelques un des mes plus cuisant échecs, s'amusant à attirer les gardes sur moi quant je volais ou allait furtivement commettre quelques assassinats contre monnaie sonnante et trébuchante. Mais voilà elle finit par se lasser de n'être que mon ombre et décida une belle nuit de venir révéler sa présence dans ma vie. Tout d'abord je lui en voulu énormément et je tentais de la trucider sans autres formes de dialogues mais elle semblait avoir prévu cette réaction et c'est à la pointe d'une fine rapière qu'elle repoussa mes assauts. Nous étions de talents égaux car si j'étais plus fort physiquement elle était plus vive et leste avec son arme admirablement adaptée à son style tout en finesse. Après une demi heure de lutte aucun de nous ne parvint à faire couler le sang de l'autre mais je me retrouvais si épuisé que la colère m'avait quitté et que je fus à même d'entendre ce qu'elle avait à me dire entre deux soupirs éreintés.
    Comme moi renégate Felyndiira c'était intégrée à la société extérieure à notre race à force de patience et de douceur mais les siens lui manquait car, si elle avait atteint un certain statu social -elle tenait sa propre boutique d'archerie dans une ville- tous la regardaient encore comme une curiosité voir une pestiférée avec qui l'on parlait soit avec condescendance soit la plus infinie méfiance. Elle n'avait eu de cesse dès lors de chercher des elfes sombres expatriés comme elle et à même de l'aider dans certaines entreprises... et elle m'avait alors remarqué et suivit pour mieux m'observer et me cerner.
    Ainsi j'avais retenu son attention pour mes talents naissants de voleur car elle m'avouait par la suite être une fort célèbre cambrioleuse répondant au sobriquet de la "chatte noire". Elle me prit sous son aile dès lors que j'acceptais de faire une parenthèse dans ma vie de mercenaire pour vivre avec elle et lui servir apprentis et d'aide pour ses activités nocturnes. C'est ainsi que sous la houlette je travaillais et améliorais mes dons de larcin, d’effraction et de discrétion, apprenait à mentir et à me déplacer rapidement en milieu urbain ou rural afin de commettre en sa compagnie quelques uns de mes plus beaux vols et de mes plus audacieuses escroqueries. Et aussi je reçus les premier sentiments bénéfiques et foncièrement honnêtes de la part d'une personne, Felyndiira et moi nous traitions comme une sœur et son frère, sans ambiguïté ni malice autre que celle de nos chamailleries et de nos rires. Ce fut sans doutes l'une des plus belle série d'années de ma vie.
    Mais comme tout ce qui débute doit finir nous nous séparâmes finalement bien plus tard, nos relations devenant avec le temps de plus en plus tendues, des choix de vie différents nous éloignant et nous préférâmes fuir chacun de notre coté avant que de réelles querelles n'éclatent.

    Dès lors je me mis à errer sans buts, renouant avec ma vie de mercenaire et ma lutte au jour le jour pour une vie meilleure que je n'atteignais pas souvent, ou jamais à vrais dire. Je parcourus de nombreuses régions, croisait de nombreuses personnes et en dépouillait presque autant quant Je finis par me heurter à un humain qui parvint à déjouer mes ruses de voleur comme mes attaques de fourbe... un certain Uribellu qui sous ses airs de guerrier balourd sous une épaisse armure semblait fort bien cerner la nature profonde des elfes noirs... j'appris alors -pendant qu'il me jetais à bas de terre et passais sa lame sous ma gorge- qu'il avait vécu un temps en tant qu'esclave dans la citée drow, ce qui expliquait pas mal de choses, et qu'il avait fuit avec une compagne de ma race il y avait de cela des années. Surpris, et aussi assez écœuré qu'une des miennes puisse s'amouracher d'un humain, je ne dut ma survie que par l'arrivée de Beren de Nold, la Drow susnommée par Uribellu, qui demanda à son compagnon de ne pas me fendre la gorge en deux. Surpris de cet élan de compassion fort rare parmi les miens je me mis à m'intéresser à ce couple étrange et au final assez sympathique. Elle avait fuit pour les mêmes raisons que moi à peut prêt, en emportant Uribellu à son service, et de fil en aiguille elle s'était entichée de lui, ne pouvant se fier qu'à cet humain alors qu'elle découvrait le monde en dehors de nos frontières. Tout deux s'étaient découvert une attirance avec la même surprise, elle car elle détestait les humains et les esclaves, lui car il haïssait ses geôliers et les drows en général. Et pour en revenir à moi, si elle m'avait épargné c'est car elle avait reconnu un paria comme elle et aussi car elle escomptait me tirer une faveur contre ma vie épargnée.
    Bon gré mais surtout mal gré car c'est bien sous la contrainte de l'épée d'Uribellu et de la magie de Beren que je devins leur associé pour quelques affaires requérant un personnel compétent et surtout discret. C'est aussi auprès d'eux que je développais le plus mon art magique avec Beren et mon escrime avec Uribellu bien que je demeurait loin en dessous de leurs niveaux respectifs. Puis de fil en aiguilles j'en vins à les apprécier réellement et nous formâmes un temps un trio sacré capable de toutes les prouesses. Chacun à sa façon nous étions plus que bons... excellents ! Et associées rien ne nous stoppait mis à part les milices réellement trop armées ou importantes pour être défaites par la sorcellerie, la ruse ou la force dont nous étions capables en synergie. Mais une nouvelle fois je ne sus durablement m'acclimater à une vie en communauté et je filais un beau matin sans demander mon reste, laissant un seul mot de remerciement à mes amis, pour leurs apprentissages respectifs mais surtout pour m'avoir sortit de mon racisme aveugle et imbécile envers tout ce qui n'était pas elfe noir.

    Voilà ce que fut ma vie, désormais je suis rôdé, j'ai vécu et appris, survécu aussi, pas mal, et tout ce qui ne m'a pas tué m'a rendu plus méfiant et intelligent. Je ma ballade de grandes villes en provinces, monnayant tout est surtout n'importe quoi, cherchant à m'aguerrir un peu plus avant...
    Avant mon grand projet, celui qui signera la fin de mon histoire et la première ligne de mon récit dans les grimoires des historiens. Du moins je l'espère !"

    Animal de compagnie, monture, possession terrestre* : Rien du tout.

    Pouvoir: Malag-ryn possède une affinité grandissante avec les ombres, dont je vais détailler les applications :
    -Les ombres que Malag-ryn manipule sont intangibles tant qu'il ne les sort pas du plan de l'ombre. Il ne s'agit pas de "plan" à proprement parler mais tant qu'il ne les "décolle" pas de là où la lumière les fait se poser elles demeurent intangibles bien que mouvantes. Sous cette forme le drow ne peut les mouvoir rapidement, elles avancent au rythme d'une personne qui marche.
    -Il lui fait poser ses mains ou ses pieds sur une ombre pour avoir accès à cette dernière.
    -Si il a contact avec une ombre il peut en sortir des éléments d'ombre, des objets simples (pas d'arc ou de chaines à maillons) dont la solidité dépend du contact avec malag'ryn, si il les tient cela ressemble à de l’étain (une lame de fer les tranchera sans trop de mal) si il les lâche cela aura la consistance d'un tissu avant de disparaitre en une dizaine de secondes. La masse maximum qu'il peut sortir et utiliser à la fois est égale à celle d'un pavois.
    -Si il se concentre une poignée de seconde Malag-ryn peut se fondre dans une ombre assez grande pour accueillir son corps, de là il peut se faufiler partout ailleurs dans les ombres alentours tant qu'un lien direct relie les ombres à celle d'origine, la vitesse d'un tel déplacement est celui d'un homme marchant lentement, à pas de loups.
    -Enfin les ombres que Malag-ryn projettent étouffent les sons et la lumière, le rendant difficilement percevable, surtout de nuit, en pleine journée un amas d'ombre passant assez mal inaperçue...

    Inventaire: Arbalète de poing, paire de dagues, quatuor de couteaux de lancés, duo d'épées courtes drows, lame de poignet et de bottes, armure de cuir souple, outils de voleurs, grappin et corde, une paire de bottes souples et une cape de voyage. Enfin pour finir un long fouet de cuir lui servant à se déplacer suspendu plutôt qu'à attaquer.
    Jed Oromas
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    Malag-ryn Despp'virr [b] Empty Re: Malag-ryn Despp'virr [b]

    Message  Jed Oromas Jeu 22 Sep - 7:40

    Bonsoir,

    Tout est en ordre, je te valide et te souhaite de bien t'amuser

      La date/heure actuelle est Ven 26 Avr - 3:55