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2 participants

    Veritas - Porteur de Vérité [b]

    Veritas
    Veritas


    Messages : 18
    Points RP : 44
    Date d'inscription : 26/10/2011

    Veritas - Porteur de Vérité [b] Empty Veritas - Porteur de Vérité [b]

    Message  Veritas Mer 4 Avr - 3:20

    ◙ Votre Personnage ◙

    Nom: Eolus

    Prénom: Arthur

    Surnom* : Veritas

    Âge: 34

    Race: Humain

    Localisation: Là où le vent l'emporte

    Métier/Grade/Statut social: Déserteur de l'armée humaine, mercenaire à la solde des lycans.

    Orientation Sexuelle: Ne se pose pas la question.

    Description Physique et vestimentaire: Que dire de notre homme ? Par où commencer ? Veritas est dans la moyenne des hommes de son age, mesurant un peu moins du mètre soixante quinze. Mais, s'il n'est pas le plus impressionnant de par sa stature, on ne peut véritablement ignorer sa carrure. En effet, cet humain là est plutôt bien bâtis : Son passé de chevalier, le port régulier d'une armure de plates complète, puis sa vie d'aventurier et ses talents d'acrobatent ont sculpté son corps de manière admirable. Sous son épiderme, on devine parfaitement le contours de ses muscles : Son ventre est plat, marqué par la bande dure de ses abdominaux, tandis que ses pectoraux demeurent légèrement, délicieusement, saillants. Ses bras également dénottent d'un entrainement régulier, gonflant là où il faut pour laisser deviner qu'une claque du monsieur ne doit pas être des plus douces...  Quelques poils sombres, fins, remontent de son pubis, pour couvrir son ventre, terminant en flèche au dessus du nombril. Ses avants bras aussi sont ornés, rendant leurs reliefs moins évidents à déceler.

    En parlant de pillosité, d'ailleurs, ce monsieur arbore une barbe en collier, qui longe les arètes de sa mâchoire, ainsi qu'une fine moustache. Il semble qu'il se rase et que la taille ai volontairement donné cette forme à ses poils du menton, mais il n'est pas rare que Veritas se retrouve avec une barbe de trois jours. Après tout, faire bonne figure n'est pas forcément son objectif prioritaire. Quoi qu'il en soit, il est dôté d'un visage relativement harmonieux : des yeux minces, montant, un nez droit, un menton légèrement avancé, une mârchoire saillante. Pas de doute sur la bête, c'est bien un mâle que nous avons là. Ses iris noisette semblent remplis d'une sorte de fureur, flamboyants d'une énergie innextinguible. La bouche de ce monsieur est fine, mais ses lèvres sont bien visibles, bien dessinées et, assurément, bien fermes. On note quelques cicatrices sur la joue droite, reliquats de griffures ou de coupures quelconques. Sa chevelure semble quelque mal coiffée, tombant jusqu'au bas de sa nuque et parsemée de quelques atebas blancs ici et là.

    Quand à sa tenue, elle varie souvent assez peu. Il arbore la plupart du temps un large manteau de cuir qui lui tombe jusqu'aux chevilles, aux manches larges et si longues qu'on aperçoit juste le bout de ses doigts, lorsqu'il ne plie pas les bras. Il porte un pantalon de toile, un large ceinturon où pendent plusieurs outils étranges, ainsi qu'une paire de bottes de voyage. Ses épées sont la plupart du temps croisées dans son dos, soutenues par des ceintures qui traversent son torse. A son cou, au bout d'une chainette, pend le symbole religieux du royaume humain, le culte des anges.


    Description mentale:
    Veritas est quelqu'un de compliqué. Il est profondément bon, mais demeure pragmatique et amer. Sa vie semblait toute tracée, jusqu'à ce qu'il perde la Foi. Autrefois fervant croyant, adepte du Culte des Anges, il s'était élevé dans la société humaine. Il en éprouvait de la fierté, de la joie. Aujourd'hui, sa connaissance de la vérité sur les anges lui ont fait perdre son admiration des pseudo messagers divins. Il ne les hait pas vraiment pour ce qu'ils sont, mais est révolté par ce qu'ils ont fait et qu'il font perdurer. Son but est de propager cette vérité, de déchoir les anges du piédestal sur lequel ils se sont posés, par le mensonge et la manipulation. Il ne hait pas les anges pour autant, ne juge pas l'individu à l'aune du peuple. De même, il ne s'appitoie pas sur chaque démon qu'il croise, pour les mêmes raisons.

    C'est quelqu'un de bon, qui aspire à faire le bien. Cependant, c'est quelqu'un de pragmatique. Il sait ce qu'il a besoin de faire et ne s'embarrasse pas d'illusions ou d'altruisme mal placée. S'il se donne un objectif, il fera tout pour l'accomplir, peu importe ce que lui dicte la morale. Les ténèbres de ce monde l'ont rendu amer car, se voulant généreux, il sait cependant que la bonté ne résoud que rarement les problèmes et il se retrouve plus souvent à devoir agir de façon ni honorable, ni bienfaisante. En contrepartie, son pragmatisme lui permet souvent d'atteindre ses objectifs. Il se persuade qu'un but plus grand justifie quelques sacrifices. On ne fait pas d'ommelette sans casser des oeufs.

    Histoire:
    - Je vais te raconter une histoire... Ca commence il y a plus de dix ans, avant le jour fatidique qui devait faire basculer mon existence à tout jamais. Ma jeune vie n'a pas vraiment d'importance : j'étais un jeune homme comme les autres, ainé d'une famille pieuse et croyante. J'ai été élevé selon les préceptes de notre religion. Les Dieux dictaient ma vie, les Anges, leurs messagers, guidaient mon existence, ainsi que celle de mes frères. J'étais un soldat, dévoué à la cause sacrée qui était la notre. Mes talents martiaux me valurent la reconnaissance de mes pairs. Ma foi me valu une élévation rapide dans la hiérarchie. A l'age de 20 ans, j'étais déjà adoubé Chevalier, malgré mon rang de roturier. Mais c'était avant. Avant cette mission maudite. Avant qu'une créature orgueilleuse ne m'arrache à ma sérénité...


    Chapitre Premier
    Le Démon Veritas

    C'est ici que tout débute vraiment. Je fus sélectionné, de par ma réputation, pour mener une unité de miliciens du Temple afin de mener une mission à bien. C'était un mission sacrée : Un Ange était descendu des cieux, chargé de superviser notre oeuvre, chargé de s'assurer que nous ne failliront pas. Notre objectif était de retrouver un démon puissant, ancien, puis de l'éliminer. La présence à nos côtés d'un messager divin était révélatrice du danger que représentait la créature, de l'importance que revêtait sa destruction. Il se faisait appeler Veritas, le porteur de la Vérité. Dimitrius, Colosse de l'Exode, préférait lui donner le nom de Grand Menteur. En effet, ce démon était, selon lui, un être malfaisant qui passait son temps à corrompre les coeurs des hommes, en instillant le doute au fond d'eux, en ébranlant leur Foi. Il calomniait, racontait les pires horreurs sur le peuple angélique, afin de retourner l'humanité contre eux. Mais avec Dimitrius à nos côtés, nous ne pouvions craindre que notre Foi s'érode sous les assauts du Grand Menteur. Nous saurions être sourds à ses discours, afin de pouvoir le faire taire. Définitivement. Comme nous nous trompions... comme je me trompais. Après un mois de traque et d'enquête, nous étions parvenus à repérer le démon. Réfugié dans un petit village agricole, il s'évertuait à semer le trouble dans les esprits. Au cours de cette enquête, j'ai apprécier moi même le comportement de Dimitrius. C'était quelqu'un de dur, d'hautain, qui nous considérait visiblement comme des êtres inférieurs. Nous n'étions là que pour le servir, il nous le faisait savoir régulièrement. J'imagine que c'était logique : c'était un messager divin, tandis que nous n'étions que de simples mortels. Mais grâce à ses conseils, grâce à sa sagesse, nous avons retrouvé notre proie. Nous nous apprêtions à l'acculer.

    Nous sommes descendu dans le village à la nuit tombée, pendant que tous dormaient. Nous avons progressé, chaumière par chaumière, à la recherche de notre cible, demandant à chaque habitant où se cachait l'infâme. Le habitants avaient malheureusement succombé à la corruption du monstre, car tous refusèrent de nous aider, maudissant notre guide divin, le traitant d'imposteur. Les ordres de ce dernier furent cruels : Nous devions exécuter ces hérétiques. Tous les hérétiques. Au début, j'ai hésité. Ces pauvres paysans n'étaient que des brebis égarées, peut être qu'il était possible de les remettre sur le droit chemin ? Mes états d'âme me firent hésiter, sous les yeux de l'ange, qui égorgea à ma place la fermière, avant de me mettre en garde : je ne devais m'appitoyer sur le sort de ceux qui refusaient la lumière, car s'ils étaient corrompus par le Grand Menteur, c'est qu'ils l'avaient bien voulu. La nuit s'est poursuivie ainsi, dans le sang et les flammes. Ceux qui opposaient une résistance armée étaient abattus. Ceux qui se contentaient de garder le silence furent rassemblés dans la plus grande demeure, avant que Dimitrius ne nous donne l'ordre d'y mettre le feu. Il n'y avait pas d'autre alternative - disait il. Mon coeur saignait, de devoir accomplir pareille atrocité. Pourtant, ce fut moi qui portait la torche criminelle. Ce fut moi, encore, qui éventra les quelques villageois parvenant à sortir des flammes en maudissant nos noms. Dimitrius dut se rendre compte de mon trouble. Je ne devais pas douter de moi. Je devais haïr Veritas, pour ce qu'il nous obligeait à accomplir.
    Puis nous l'avons vue.

    Veritas, Porteur de la Vérité. Porteuse de la Vérité aurait été plus juste... s'éleva, au dessus de la demeure en flammes majestueuse. Elle était en tout point identique à l'ange qui nous accompagnait, si ce n'était la noirceur de ses plumes. Là, postée dans les airs, elle nous surplombait, fixant Dimitrius d'un regard haineux. Sur les ordres de ce dernier, ma troupe envoya une volée de carreaux. Les projectiles sensés faire mouche s'arrêtèrent pourtant, juste devant la démone, avant de refaire le trajet en sens inverse. En quelques secondes, la fière troupe que nous étions avait succombé, clouée au sol par ses propres armes. Malgré tout mon entrainement, malgré tout ce talent qui m'avait sortit de la roture et fait chevalier, je ne pus rien faire d'autre que de m'écrouler à côté de mes frères, terrassé par la douleur. Ma vision, rougie par le sang, perçut l'expression de terreur de Dimitrius. Il était Colosse de l'Exode, chasseur de démons au service des dieux... et il fuyait, maintenant que ses petits sodlats lui faisaient défaut. Veritas, au lieu de le poursuivre, se posa souplement au milieu du champ de bataille. Marchant au milieu des cadavres, elle s'arrêta devant moi, avant de s'accroupir. Sa main fine se posa sur mon torse avec une douceur étrange.

    "Tu es vivant." A-t-elle chuchotté. "Je vais te raconter une histoire. Une histoire triste et révoltante. Elle commence à l'aube des temps, alors que l'humanité apprenait à peine à écrire. Moi et mes frères angéliques descendiment de notre demeure, les Îles Célestes, pour venir à la rencontre de votre jeune peuple. Déjà savant et sages, les Anges décidèrent que l'humanité les servirait et, pour ce faire, conçurent le plus odieux des mensonges : Profitant de leur supériorité, le peuple angélique se fit passer pour des messagers divins. Forts de cette immage, ils poussèrent un peuple entier à les vénérer, créant ainsi une fausse religion. Mais tous les Anges n'étaient point menteurs, tous les Anges ne trouvaient pas cela juste.
    "Tu mens... Tu veux me détourner de ma Foi... Entre deux crachats ensanglantés, je répétais cette litanie : "Tu mens... tu mens...
    Elle m'a sourit. Un sourire bienveillant, apitoyé. Elle a poursuivit, ignorant mes paroles, sur le même ton : "Parmis les Anges, ceux qui ne voulaient pas participer à cette masarade furent bannis. On les chassa, faisant d'eux des parias, les dépossédant de leurs pouvoirs innés. Leurs ailes ont alors noircis et ils furent seuls au monde, rejettés par leurs pairs, rejetté par ceux là même à qui ils voulaient apporter la vérité. Exilés jusque dans les régions les plus hostiles de ce monde, ils croisèrent une entité sombre, maléfique mais qui, seule, possédait la puissance dont ils avaient besoin pour se venger. La rancoeur habitait leur coeur, ils ne purent se soustraire à l'influence néfaste de l'Obscurité. Peu à peu, ils devinrent les pions de l'Archidémon, à mesure qu'ils faisaient usage de sa puissance. Le temps a passé et les déchus donnèrent naissance à d'autres générations de créatures viciées et maléfiques : les Démons. Aujourd'hui encore, les Anges ont compris leur erreur : Jamais ils n'auraient du nous laisser partir. Car ils demeuraient honorables, ne pouvait massacrer leurs frères et soeurs, au prétexte qu'ils n'étaient pas aussi corrompus qu'eux même. Mais, désormais, les Démons représentent une menace bien trop grande. Désormais, ce conflit ne pourra s'achever que dans la destruction d'un peuple. L'humanité n'est qu'une victime... une malheureuse victime, prise entre deux feux, manipulés par ceux qui se prétendent leurs bienfaiteurs, méprisés par ceux qui, en voulant les sauver, sont devenus des monstres..."
    "Pourquoi... Pourquoi tu ne me tues pas ? Pourquoi me racontes tu ce mensonge ?
    "Parce que je suis Veritas, Porteuse de la Vérité. Parce que j'étais là, lorsque nos frères nous ont chassés et parce que je porte toujours en mon coeur de la pitié pour les mortels. Je te laisse vivre, car tu mérites de savoir. Suis-je une menteuse ? Ton guide a fuit, comme un lâche. Il t'a poussé à massacrer des gens dont le seul crime est de m'avoir écouté... afin que leur secret demeure gardé. Il a fuit parce qu'il a vu mes ailes noires, parce qu'il connait leur signification et qu'il sait que je suis plus ancienne, plus puissante que lui."

    Sa main posée sur mon torse m'a remplit de chaleur. Mes blessures se sont refermées et ma respiration est redevenue normale. J'étais trop faible pour me relever, mais je savais que je survivrais. En avais je envie ? Je ne voulais pas croire ce qu'elle racontait, mais le doute grandissait en moi, cruel, me lacérant le coeur aussi sûrement que l'aurait fait un carreau d'arbalète. Veritas s'est relevé, puis est partie.


    Chapitre Second
    Crise de Foi

    Ainsi, j'ai survécu. J'ai marché, hébété, jusqu'à revenir au Temple. Quand je suis arrivé, Dimitrius était encore là. Il s'apprêtait à partir avec une autre troupe, plus grande, pour poursuivre sa mission. Quand il m'a vu, un voile de peur est passé sur son visage. Pourquoi un messager divin devait il avoir peur de moi, pauvre mortel ? Qu'est ce que ma survie pouvait bien avoir de terrifiant ? J'eus tout le temps de retourner cette question dans mon esprit, car il m'a fait arrêter pour désertion. Au fond de ma cellule, j'ai tourné et retourné le problème dans ma tête. S'il était dans le vrai, s'il était juste, ils n'aurait pas du avoir peur de moi. Et, tandis que mes croyances ne cessaient de s'effriter, il est venu me rendre visite. Congédiant les gardes, il me parla, seul. Il me demanda ce que Veritas m'avait dit. Je lui racontais tout et, à mesure que je parlais, je voyais son inquiétude croitre au fond de son regard. Finalement, il se leva, m'annonçant sèchement qu'un déserteur, hérétique de surcroit, tel que moi ne méritait que la mort. Enragé, je l'ai attrapé. Ce jour là, j'ai appris deux choses : Les anges se pensent tellement supérieurs qu'ils ne s'attendent pas à ce que des fanatiques leur tiennent tête. J'ai aussi appris que les os angéliques étaient plus fragiles que les os humains, quand sa nuque s'est brisée, sous la force de mes mains.

    Il ne me fut pas difficile de m'évader. J'ai appelé à l'aide, prétendant que l'Ange avait eu un malaise. Les pauvres gardes, trop aveuglés par leurs croyances, ne devaient probablement pas croire qu'un ange armé ai pu succomber face à un humain désarmé... Dès que la porte de ma cellule fut ouverte, le garde subit le même sort, mort avant même d'avoir pu crier, d'avoir pu comprendre ce qu'il s'était passé... J'ai pris l'arme de Dimitrius, l'uniforme du garde, puis je suis partis.

    Errant dans la campagne humaine, je crus devenir fou. Tout ce qui faisait ma vie, toute l'histoire de mon peuple, se révélait n'être qu'un mensonge... un mensonge cruel, odieux. J'essayais de résister contre ce constat, mais je savais, au fond de moi, quelle était la vérité. Pour ne pas perdre la raison, j'ai décidé de traquer Veritas. C'était lui, la cause de mon malheur : il avait tué mes hommes, fait de moi un hérétique à ma propre religion. Il avait détruit toutes mes croyances... je devais le punir. Changeant de nom, je me suis décidé à devenir mercenaire, spécialisé dans la traque de démons. Jamais je n'ai relâché mon entrainement, bien décidé à mettre à bas ce démon qui avait fait fuir un soldat d'élite de l'armée angélique. Petit à petit, j'ai accumulé un savoir faire, un moyen de vaincre des ennemis à priori trop forts, trop puissants pour être vaincus par un mortel. Souvent, il s'avère que c'est cette puissance qui est leur principale faiblesse. L'ego est une brèche à toute cuirasse, qui permet de plonger une lame droit dans le coeur de l'ennemi. Au fil des années, je me perfectionnais, j'apprenais de nouveaux tours, confectionnais de nouveaux pièges. Je redécouvrais le monde également. Il était bien plus noir que ce que j'avais imaginé. J'espérais pouvoir faire le bien, mais mon oeuvre était destructrice, vengeresse. Je ne pouvais laisser mes sentiments me ralentir dans ma quête...

    Au début, je n'ai eu aucun succès à cette dernière. Pour quelqu'un qui passait son temps à vouloir cracher sa vérité à la face du monde, Veritas se révélait être une femme très discrète. De temps en temps, j'entendais le récit d'un village d'hérétiques massacrés, mais jamais son nom n'était prononcé. Mon statut de déserteur, hors la loi et hérétique ne m'aidaient pas à me resneigner sur ma proie auprès des autorités du royaume. Je perdais peu à peu espoir, commençais à remettre en question tous ces doutes que j'avais, à croire à nouveau en ce que j'avais toujours cru... Jusqu'à ce que je croise les lupins. Pourquoi eux, entre tous ? A cause de leurs légendes. Mais pour bien faire les choses, il faut que je raconte toute l'histoire :

    Ca a commencé avec la traque d'un démon. Cela faisait déjà trois ans que j'étais partis en chasse, trois ans que j'avais perfectionné mon art des pièges. Le chasseur d'êtres surnaturels que j'étais avait acquis une petite réputation... Et c'est là qu'ils m'ont contacté. Les loups. Là chose s'est fait plus subtilement que ça, en réalité : Ca a commencé par une discution, dans une taverne, avec une femme. Une belle femme brune, mystérieuse... bref, une femme. Je ne m'étais jamais vraiment intéressé au sexe opposé jusqu'à maintenant. J'avais un à priori négatif sur ces dames, à cause de mon éducation religieuse rigide. Pendant ces trois ans, j'ai appris à les respecter un peu plus, à les connaitre un peu plus. Cette femme, cette brune, et moi avons fait connaissance dans une taverne donc. Je me reposais, une étape pendant mes pérégrinations. Un client m'avait demandé de traquer une bête qui tuait ses animaux... rien de très épique, mais suffisant pour se payer un gite et un couvert une nuit de plus. Bref. Elle aussi, semblait de passage. Pourquoi avons nous sympathisé ? Je ne saurais le dire... ni elle ni moi n'avions la confiance facile, les récits que nous nous racontions n'étaient qu'à demi révélés, à demi chuchottés. Je ne parlais pas de la vérité que je cherchais, ne nommais pas le monstre que je traquais et elle ne me décrivais pas le peuple qui était le sien, ni le territoire qu'elle prétendait surveiller. Pourtant, ces non dits suffisaient à l'un et à l'autre pour apprendre à se comprendre. Apprenant finalement ma science du massacre de démons, elle me proposa un contrat plus trépidant que mon actuel, pour des clients que je n'aurais, assurément, jamais pu servir avant. La curiosité me piqua et je ne lui faisais certes pas confiance pour lui raconter ma vie, mais suffisemment pour savoir qu'elle ne me menait pas dans un piège pour me détrousser.

    Il s'avéra que cette femme était une lycanthrope et que les siens avaient besoin de mon aide pour traquer et éliminer un démon qui sévissait sur leurs terres. Ma stupeur sembla beaucoup amuser les loups, si j'en croyais leurs ricanements. Ils étaient des prédateurs de nature, des êtres dotés d'une force supérieure, de sens supérieurs, d'armes naturelles et doués d'intelligences. Malgré mon expertise et tous mes outils, je peinais à rivaliser avec leur art de la chasse... pourtant, c'était précisément ce point, qui les rendait si vulnérables face au démon dont je devais me débarrasser. Ils étaient des prédateurs nés, élevés en prédateurs, vivant en prédateurs. Devenir une proie était pour eux quelque chose qu'ils avaient du mal à appréhender. Trop de mal à appréhender. Moi, j'étais une proie, au milieu d'eux. Je le savais. Je connaissais la sensation d'être traqué, chassé... et j'étais encore vivant. C'est là où je les surpassais : ce qui était pour eux une faiblesse, se révélait pour moi être une force. J'ai remplis le contrat, tué le démon en utilisant la méthode qui marche le mieux : être un appat, la proie de ma proie, le prédateur de mon prédateur. Je n'eus même pas besoin de m salir les mains, mes pièges se chargèrent de faire tout le travail.

    Après ça, ma relation avec les lycans s'est poursuivie. J'ai revus plusieurs fois la louve, la brune. Je dois avouer qu'elle m'est sympathique, mais j'avais à l'époque d'autres préoccupations. C'est elle, pourtant, qui devait faire basculer ma Foi définitivement. Un soir, au coin d'un feu, alors que je surveillais le côté humain de la frontière pour le compte des loups, elle et moi avons échangés les légendes de nos peuples. Je racontais les miennes avec amertume, avec la désagréable sensation de raconter non pas des légendes, mais des mensonges. Elle, pour sa part, semblait plus à l'aise avec ses histoires. Elle me racontait comment les lupins étaient le fruitde la Terre, réveillés par la Lune et maudits par le Soleil. Mais ce qui me choqua le plus, fut la raison de leur création. Selon leurs légendes, ils étaient là pour restaurer l'équilibre dans le monde, une force animale, primaire, chargée de corriger les défauts de l'existence, les erreurs des êtres intelligents. Ces erreurs ? Une histoire d'un peuple de l'Ordre, les Anges, qui serait devenu fou et se serait déchiré en deux, livrant une partie des siens à l'Archdémon, héraut de la Destruction. Cette contine eut sur moi l'effet d'une flèche, me perçant le coeur. J'avais déjà des doutes, mais je commençais à refouler les fables de Veritas. Le fait qu'un peuple aussi isolationniste que les lupins aient dans leurs légendes anciennes des éléments d'histoire concordant avec le récit du démon que je traquais ne pouvait être une coincidence. Veritas ne pouvait avoir corrompu tout un peuple, surtout un peuple aussi sauvage. Non. Depuis le début, elle avait dit la vérité et les anges, depuis l'aube des temps, nous mentaient.


    Chapitre Troisième
    La Traque

    Je partis peu de temps après. Il fallait que je m'éloignes un temps, pour souffler. J'aurais pu refaire ma vie avec ceux que beaucoup traitent de bêtes, mais je n'en avais plus l'envie. Leur histoire même était une blessure dans la mienne... Hébété, je repris ma prime quête : Traquer et tuer Veritas. Parfois je me demandais pourquoi je le faisais encore, mais mon esprit ne parvenait pas à formuler l'entièreté de l'interrogation que, déjà, mes pensées se brouillaient. Veritas m'avait arraché le bonheur de l'ignorance, brisé ma foi, marqué du sceau de l'hérésie. Elle devait mourir... sans cet objectif, je craignais que ma vie ne perde son sens. J'étais plus déterminé qu'avant, plus enragé. Mon passage chez les lycanthropes avait affuté mon art de la traque et de la chasse... j'étais fin prêt.

    Puisque mes recherches dans le royaume humain ne donnèrent rien, je me décidais à partir en pelrinage : Mon objectif ? La Cité Noire. Veritas était un démon, ce lieu était la capitale démoniaque, tout ça était logique. Lorsque cette idée me traversa pour la première fois, j'en frissonnais. Tous les mensonges de l'église angélique résonnaient encore dans ma tête et, pour être franc, j'avais peur d'y perdre mon âme. Mais je ne me laissais pas abattre et débutais mon voyage. Après ds adieux faits à mes amis bestiaux, à la femme, la brune, je me mis en route. Le voyage dura près d'un an. Un an à traverser seul, à pieds, le royaume d'Ouest en Est, pour finalement atteindre les côtes de l'autre continent. Ces terres m'étaient inconnues, aussi je fus forcé de voyager avec une caravane. Nous fimes un détour par chez les elfes et ce fut là, en fait, que je gaspillais une bonne partie de mon année. Ma curiosité, ma soif de savoir, me poussa à les étudier davantage. Je m'y fis quelques amis, partageais mon art de la chasse avec eux, perefctionnais mes talents au tir à l'arc et à l'arbalète. Puis je descendis vers le Sud. Le Désert Noir me parut l'endroit le plus inhospitalier de ce monde... l'espace d'un instant, en les traversant, j'eu pitié des démons... et je compris leur force : Chacun est façonné par son milieu, eux grandissaient au milieu du danger. Ma marche sur ces sables sombres fut probablement l'expérience la plus dangereuse de ma vie. Ou presque. Les animaux qui y rodaient étaient tous mortels, chaque rencontre pouvait s'avérer fatale, surtout pour un humain tel que moi. Mais quand j'arrivais finalement à la Cité Noire, je compris que le danger du désert n'était rien face à celui qui m'attendais. Tous les démons ne croyaient pas qu'un humain seul ai pu venir jusqu'ici par ses propres moyens. Pour tous, j'étais un démon qui revêtait sa forme humaine, me fondant ainsi dans la masse. Mais pourtant, certains savaient ce que j'étais. Peut être qu'ils le sentaient, qu'ils lisaient dans mon esprit ou par le biais de quelque pouvoir démoniaque bizarre ? De ceux là, certains voulaient simplement me tuer, tandis que d'autres voulaient me corrompre. Une infime partie semblait n'en avoir rien à faire tandis que d'autres s'intéressaient à mes capacités, pour ainsi bravr les dangers de l'empire démoniaque.

    A chaque fois, je ne m'en tirais que d'un cheveux. Ou bien grâce à mon entrainement, ou bien parce que je courrais vite... parfois, de rare fois, l'intimidation fonctionnais. J'étais un agneau au milieu d'une meute de loups. Mais je ne laissais pas la peur éroder mes résolutions. J'enquêtais, fouillais, à la recherche de Veritas. Ce nom ne semblait pas connu de tous mais, visiblement, les plus anciens s'en souvenaient. Certains ne l'aimaient pas, d'autre se moquaient ouvertement de lui. Aussi vrai que l'église angélique l'appelait "Le Grand Menteur", qu'elle se présentait elle même comme "Veritas, porteur de Vérité", les démons, eux, l'appelaient "La Prêcheuse Orgueilleuse". Au fil de mes discutions, questions, voire tortures, j'appris que Veritas était bel et bien un ange déchue... une ange donc, devenue démone, une des mères de ce peuple qui, désormais, n'avait plus rien d'angélique. Le pouvoir de l'Archidémon la touchait, comme la plupart, lui insufflant le vice orgueilleux. Sa cause était juste et noble, mais cet orgueil la rongeait de l'intérieur. Malgré les millénaires passés à vouloir convaincre l'humanité, elle n'avait réussi rien de plus que d'attirer les purges de l'église contre ceux qu'elle changeait en hérétiques. Son message ne passait pas, il tombait en poussière, réduis en cendre par les flammes du fanatisme humain. Cette quête personnelle dans laquelle s'était lancé Veritas n'avait gêné personne, au début. Mais, maintenant qu'une paix fragil régnait, son combat orgueilleux irritait les anges au plus haut point, menaçant à chaque fois de relancer le conflit millénaire qui opposait les peuples frères... Si certains n'attendaient que ça, d'autres semblaient aussi savourer les bienfaits de la paix.

    Ce dernier point me faisait tiquer. Malgré le vice qui les rongeait tous, le mal qui s'insinuait en eux, ils n'étaient pas tous maléfiques. Bien sur, ces énergies négatives rendait les démons plus malsains que la plupart des autres peuples, mais tous n'aspiraient pas à faire souffrir son prochain. J'étais de plus en plus écoeuré par mon ancienne foi : Je vénérais des êtres qui, par une volonté égoïste et mégalomane, avait changé une partie de son propre peuple en la pire engeance, la condamnant à vivre rongée par les péchés, à la mercie de l'entité maléfique que certains nomment l'Archidémon. Avec le recul, je me demandais comment ds êtres se voulant vertueux pouvaient accepter d'être responsable de pareille atrocité ? Las, je partis de nouveau. Veritas n'était pas ici.

    Je refis donc le chemin en sens inverse. Le temps de mon enquête, de repasser par chez les elfes, puis de revenir en terres humaines arracha un an supplémentaire à ma vie. Je pus poursuivre ma traque finalement. Je n'étais plus sûr de vouloir encore assassiner cette auvre femme qu'était Veritas. Après tout, qu'était elle, sinon la voix de la rancoeur, le cri de désespoir de tout un peuple condamné ? Mais son orgueil l'empêchait de trouver le repos, son orgueil la poussait à mener des innocents au massacre. Non, décidément, pour tout le mal qu'elle avait fait, Veritas devait mourir.


    Chapitre Quatrième
    Le nouveau Veritas

    - Héhéhé... Kof.. koff... Une voix féminine raisonnait, enrouée, entrecoupée de quintes de toux. Tu es amusant, humain...
    - Moi, je ne trouve pas ça drole.
    - Hmm... Theuuh heuuuh... Je... je trouve... pourtant quofff ! que tu as le sens de l'ironie, pourtant... à me raconter ça.
    -Tu as raison. Toi et moi savons comment cette histoire s'achève. Je t'ai retrouvé et je t'ai tué. J'ai accomplis ma vengeance, alors même que tu gis, devant moi, une épée plantée dans la poitrine. Pourtant...
    - Pourtant, tu n'es pas satisfait... hmmm ? Koff koff... Je l'ai appris aussi... la première fois que j'ai prêché la vérité, que j'ai été entendue, crue... la satisfaction ne m'a envahie que quelques secondes. Mais je savais que je ne serais jamais satisfaite tant que les anges ne paieraient pas pour ce qu'ils ont fait... Je te l'ai dis : Cette guerre ne s'achèvera que par la destruction d'un peuple...

    La scène restait figée, un instant. Arthur demeurait là, penché sur le corps de la déchue, la main toujours refermée sur la poignée de l'épée, de cette épée qu'il avait prit au cadavre de Dimitrius, dont la lame disparaissait sous un sein de la démone. Baissant la tête, les yeux fermés, les sourcils froncés, l'humain ne parvenait pas à calmer sa respiration. Il avait accomplis son but, consommé sa vengeance et, pourtant, tout ce qu'il ressentait, c'était un profond sentiment de gachis, de pitié, pour cette ange déchue qu'il venait de tuer. Veritas leva les bras, tremblants, pour relever le menton de son bourreau. Lui adressant un sourire chaleureux, elle souffla :

    - Je... je crois que mon orgueil m'a vaincu, humain. Une âme perdue s'envole aujourd'hui, mais il y aura toujours un Veritas pour porter la Vérité...
    Arthur se perdait dans le regard sombre de sa proie, ses propres yeux le brulaient, malgré les larmes qui s'y formaient. Les séchant d'un revers de la manche, il souffla, d'une voixenrouée :
    - Je te pardonne, Veritas. Je te pardonne pour ce que tu m'as fait, car je sais que, malgré tes péchés, tu es vertueuse. Je porterais ton nom et, aussi longtemps que je vivrais, ta quête se poursuivra...
    - Me... merci... Veritas... Je suis... désolée... pour ce que tu as... enduré... Je... suis... désolée...
    - Va... Et repose en paix.

    Veritas n'avait pas finit sa phrase, que l'ancienne Veritas ne voyait déjà plus. Sa belle poitrine ne se soulevait plus, son souffle avait disparut. Posant les doigts sur son regard fixe, l'humain baissa ses paupières. Ainsi, elle faisait l'effet de dormir, sereine. Se redressant, l'homme retira l'épée du corps féminin. Les yeux clos, il se laissa aller à une dernière larme.


    Pouvoir: Aucun, c'est un simple humain.
    - Compétences martiales :
    Ceci dit, c'est un combattant aguerris, qui a passé presque toute sa vie à s'entrainer au combat. C'est donc un excellent bretteur et maitrise le combat à l'épée et à mains nues, non pas encore au rang de maitre, mais il s'en approche dangereusement. Il maitrise également le tire à l'arbalète et à l'arc de manière plus que correcte, même si ce ne sont pas ses armes de prédilection. C'est un redoutable tireur avec les armes de sa fabrication, notemment l'arbalète de poignet.

    - Compétences de survie :
    De par ses pérégrinations, il a également acquis de solides compétences dans l'art de la survie, étant ainsi capable de trouver de la nourriture dans à peu près n'importe quel milieu. Ses connaissances lui permettent d'éviter la plupart des aliments naturellement toxiques et la chasse n'a pas de secrets pour lui. Sa traque régulière des démons lui a permis de déceler les comportements de ces derniers. Bien qu'il n'en soit pas capable du premier coup d'oeil, une filature et/ou une analyse poussée lui permettrait de deviner qui est réellement humain et qui ne l'est pas. Avec davantage d'observations, il pourrait reconnaitre un démon, un vampire ou un lycan.

    - Mécanique :
    Pour pouvoir vaincre des adversaires plus puissants que lui, Veritas a été obligé de recourir à des moyens moins conventionnels, notemment l'utilisation de piège. C'est un mécanicien talentueux, capable de fabriquer et poser des pièges mécaniques compelxes, comme des lances pieux ou autres joyeusetés. Il a éténdu ses connaissance à l'armement, étant notemment concepteur de la lame-ciseaux, de l'arbalète à répétition ou de l'arbalète de poignet. Ses gantelets sont de sa conception et regroupent plusieurs mécanismes utiles.

    - Mithridatisation :
    Sous ce terme compliqué, se cache la notion d'immunisation aux venins et poisons, par le biais d'absorbtion régulières et de plus en plus importantes de doses. L'organisme finit par s'habituer, jusqu'à l'immunisation. Veritas est donc mithridaté aux poisons communément utilisés par les assassins, ainsi qu'aux venins naturels les plus répandus. Des poisons plus exotiques font cependant pleinement effet sur lui.

    - Acrobate :
    En complément de ses entrainements martiaux, Veritas s'est façonné un corps d'acrobate. Il est ainsi adepte de l'escalade et du saut - dans les limites des possibilités humaines - et maitrise bien le lancé du grapin. Par extension, il sait comment se déplacer silencieusement. Ses compétences n'en font pas un maître acrobate, mais il peut tenter quelques périlleuses pirouettes sans prendre trop de risques.


    Inventaire:
    - Lame angélique : Epée de feu Dimitrius, Colosse de l'Exode, c'est une épée forgée surles Îles Célestes, bénéficiant donc de tout le savoir faire des anges en la matière, faite en métal céleste. De ce fait, elle est très légère et plus solide que l'acier, tout en disposant d'un tranchant rasoire. Hormis sa facture exceptionnelle, elle ne dispose d'aucun pouvoir particulier.

    - Lames-Ciseaux : Arme de la conception de Veritas, il s'agit en fait de deux lames à double trenchant, superposées, à la manière d'une paire de ciseaux. Elles sont fixées au centre de la garde par un pivot - qu'il convient de graisser régulièrement. Garde qui est, elle même, formée de deux anneaux ovales. A force d'entrainement, notre homme a appris à ouvrir et fermer les lames en plein combat.

    - Bracelets de Veritas : Il s'agit là du pinnacle des compétences mécaniques de Veritas. Les bracelets couvrent l'intégralité des bras de son porteur et sont adaptés à sa morphologie, articulés de telle sorte qu'ils ne restreignent pas les mouvements de Veritas. Outre le fait qu'ils offrent une bonne protection - Quelques feuilles d'acier ont été rajoutées ici et là - la structure exosquelette de l'objet augmentent le potentiel de pression que peuvent subir des bras humains, empêchant ainsi des fractures malencontreuses. Par soucis de souplesse, les coudes ne peuvent être protégés, pas plus que les mains. Ils comprennent de plus les améliorations suivantes :
    *Arbalètes de poignet : Chaque poignet en est équipé et peut tirer un carreau. Le mécanisme de l'objet permet de retendre la corde de plusieurs mouvements du coude, en pliant et dépliant cinq fois de suite le bras. Le carreau doit être remis manuellement. L'arbalète fait feu d'un mouvement très précis de l'index de Veritas. De par sa taille réduite, l'arbalète est sensiblement moins puissante qu'une arbalète classique.
    *Pinces : Des pinces sont placées sous les poignets, qui s'activent ou se désactivent d'un mouvement précis de l'auriculaire. Elles servent notemment à pincer des cordes ou des cables pour pouvoir y rester accroché sans se fatiguer les mains.

    - Grapin à bobine : S'agit d'une bobine mécanique, conçue pour rembobiner facilement un filin. La technologie demeurant médiévale, la force de traction du rembobineur s'effectue à l'aide d'une manivelle qui amplifie la vitesse de rembobinement (quelques secondes). Le mécanisme ne permet cependant pas de tirer le poids d'un corps humain. La tête du cable est conçue pour se fixer à des carreaux spéciaux ou à des grapins.
    Ces carreaux forment une pointe qui, une seconde après s'être plantée (système de pression) va faire sortir des pointes sur les côtés, afin de renforcer la prise. Il est impossible de récupérer un grapin après qu'il soit déployé, à moins de détruire ce dans quoi il s'est planté. Et, quand bien même, il n'existe aucun mecanisme de rétractation.

    - Arbalète à répétition : Simple arbalète, à trois gachettes, disposant de trois cordes superposées. Il est surmonté d'un réservoir qui permet d'empiler trois carreaux les uns sur les autres. Chaque tir ouvre la trape du réservoir qui laisse tomber un carreau.

    ◙ Et Vous ? ◙


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    Première impression*: C'est TOUT POURRIS ! Mais heureusement, j'suis là.
    Remarque*: Pastèque.
    Autre*: Melon.


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    Message  Jed Oromas Jeu 5 Avr - 5:39

    Bonjour, bonjour !

    Alors, voyons cette fiche.

    Première chose, avec ton profil de déserteur et d'aventurier solitaire, tu as le parfait profil du vagabond éthérien, hors ce genre de personnage n'est pas autorisé , il va falloir changer ça.

    Autrement pour l'histoire, j'y trouve des ficelle un peu grosse concernant l'usage du démon Véritas, possible que ça se gomme aisément, possible que non.
    Pour le moment, j'aimerais que tu décrive un peu le parcours de ce démon et le pourquoi de sa manifestation il y a seulement 10 ans et du fait qu'il paraisse inconnu aux bataillons malgré son ancienneté et sa force.

    Pour le moment il semble n'être qu'un prétexte aisément expédié pour expliqué la lucidité de Veritas. Un tel point de départ demanderais quelque chose de bien plus profond pour être acceptable.
    Et bien entendu, il faudrait lui trouver un point de chute plus avancé pour éviter de lui octroyer un statut de vagabond.

    Concernant les pouvoirs :
    La fait qu'il soit maître d'arme dans plus d'une discipline n'est pas acceptable, ça ne l’empêche pas de savoir se démerder avec plusieurs types d'armes, mais juste qu'il ne peux pas être expert dans tant de domaine, un seul voir, à la limite deux, serait plus acceptable, ce sera d'ailleurs à équilibrer avec les talents d'acrobates.

    Pour la maîtrise mécanique, il faudra faire attention à ne pas tomber dans la surenchère, le système qui augmente la force de tes impacts doit forcément induire une restriction dans tes mouvements, pas possible qu'il soit calibré à la perfection. Son port doit d'ailleurs sérieusement entraver tes capacités d'escalades.

    Concernant le grappin, je suis songeur sur le système de pression mais n'étant pas spécialiste je ne m'avancerais pas.

    Je pense que le reste est acceptable.

    Voili, voilà, bon courage pour les précisions et corrections à apporter
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    Message  Veritas Jeu 5 Avr - 8:46

    Je pense que le reste est acceptable.
    Pour quelqu'un qui demande d'à peu près tout retoucher... c'est quand même pas mal.

    Je reprends, pour le nerfage de capacités :
    - Réduction des styles martiaux à 2, au rang moindre que maitre (mais pas loin), la maitrise des armes de tir demeure inchangée.
    - Précision sur le niveau acrobatique, il n'est pas maitre, juste très bon.
    - Pour la mécanique. Augmentation de force = restriction de mouvements ? Je ne vois pas au nom de quoi. Ceci dit, j'ai rajouté cet aspect parce que ça me paraissait logique, retirer ce surcroit de force n'a pas été un soucis. D'ailleurs, précisions apportées aux "gantelets" (qui sont devenus bracelets) : Aucune protection au niveau des coudes, ni des mains, par soucis de souplesse. Le reste demeure inchangé.
    Ca, c'est fait.

    Pour le système de pression du grapin, c'est possible, quoi qu'en théorie je ne suis pas sûr que ce soit faisable de disposer d'un système médiévale qui déclanche le mécanisme une seconde après la pression (ou pas dans un objet aussi réduit).
    Après, si ça gêne vraiment, je me contenterais d'un système plus classique de "serres".


    Maintenant, pour le reste.
    Il est interdit d'être vagabond ? Soit... Mais ça veut dire qu'on est forcé de s'enrôler dans une faction ? Et si non, comment je fais pour ne pas m'enroler dans la moindre faction, pour incarner un personnage sans attaches et qui... Ah non, c'est interdit. Jouons les moutons alors.

    Concernant l'histoire.
    Pour le moment il semble n'être qu'un prétexte aisément expédié pour expliqué la lucidité de Veritas. Un tel point de départ demanderais quelque chose de bien plus profond pour être acceptable.
    C'est une blague ?
    Alors, le fait que TOUTE L'HISTOIRE du personnage repose sur cet élément là manque de profondeur ? TOUTE L'HISTOIRE est facilement expédiée ? Il faudrait quoi, que je rajoute trois pages word sur la crise existentielle de fanatique doutant de ses préceptes pour que ça passe mieux ? Je dois sacrifier l'aspect volontairement poétique et romancé, simplement par soucis d'approffondissement, pour "mériter" une telle "lucidité" ?

    On m'avait déjà dit que mon BG n'était pas cohérent avec l'univers, mais jamais que c'était pas assez profond. Si vous ne voulez pas que mon personnage ai cette lucidité là, dites le. Ca m'évitera de perdre mon temps à chercher quelque chose alors que le concepte même du personnage n'est pas acceptable. Et si tel est le cas, il faudra aussi noter dans les règles du jeu (ou quelque part) qu'il est interdit de faire un personnage qui est au courant de la vérité sur le mensonge des anges.

    Concernant les précisions sur l'histoire du démon, je ne vois pas ce que ça a de si nécessaire. C'est possible, mais l'aspect subjectif - car raconté à la première personne - du récit rend certaines choses plus compliquées à raconter ou expliquer... Mais si vous y tenez, je peux bien trouver quelque chose.
    Soit dit en passant, je ne vois pas où il est dit que Veritas n'est apparut qu'il y a dix ans. Au contraire, si un Colosse de l'Exode vient directement superviser sa traque, c'est qu'il ne doit pas être inconnu au bataillon...
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    Message  Jed Oromas Jeu 5 Avr - 9:14

    Je vois qu'il y a un besoin d'aiguillage

    Donc, ajouter plusieurs pages sur l'évolution psychologique de ton personnage ne serait pas vraiment utile.

    Ce qui demande de la profondeur c'est la définition du personnage du démon Véritas.
    Valider ton personnage reviendrais à valider l'existence de ce démon (il en va de même pour le colosse Dimitrius, mais de ce qui est lisible, il est, pour moi, validable avec le niveau de détails lisible dans l'histoire).

    Ajouter ces précisions (en gros l'histoire du démon) dans la fiche casserait effectivement le rythme de la narration, c'est pourquoi tu as la possibilité d'envoyer un mp au staff contenant la dite histoire afin que nous puissions valider cet élément de ton histoire.
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    Message  Veritas Jeu 5 Avr - 9:39

    Ah bon...
    Vu comment la réponse était tourné, j'ai craint que ce ne soit plus "grave".
    Même si le démon Veritas est mort, je me ferais un plaisir de rajouter des éléments de précision... dans le récit et sans casser le rythme en plus.

    Je ferais ça dès que je pourrais.
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    Message  Veritas Ven 13 Avr - 1:07

    Up.
    Modifications faites.
    J'ai rajouté un bout d'histoire à la fin du second chapitre et inséré un nouveau chapitre entre le deuxième et le troisième (qui devient donc le quatrième), en espérant que ce soit suffisant vis à vis du démon Veritas.

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