◙ Votre Personnage ◙
Nom: Grimmald
Prénom: Asia
Surnom* : aucun pour le moment
Âge: 35 ans (vieillissement à peu près humain, pour une espérance de vie d'environ 150/200ans)
Race: Lycan (de mère seulement et père humain)
Localisation: En mouvement constant
Métier/Grade/Statut social: Touche à tout. Est cependant officiellement reconnue comme guide de chasse.
Orientation Sexuelle: Multiple et variée
Description Physique et vestimentaire:
En tant moitié de lycan, Grimmald possède trois incarnations: une de forme humaine, une autre lupoide, et enfin une mélangeant ces deux apparences.
Sous son aspect humaine, celle revêtue au repos, Asia se présente comme une jeune femme blonde aux yeux verts. Sa taille toise 1m67 pour quelques 60taine de kg. Loin d'être une « femme forte », sa carrure reste néanmoins solide et charpentée.
Dotée d'une longue tignasse, notre protagoniste aime à les conserver lâchée en une cascade indisciplinée dévalant jusqu'au milieu de son dos. Un simple bandeau de tissu serré au-dessus de son front lui permet de les maintenir hors de son champ de vision. Cependant, avec l'âge et selon ses occupations, Asia les nouera en queue de cheval lâche et ample, encadrant son visage telle une crinière léonine.
Outre son bandeau, sa tenue vestimentaire se compose d'une tunique en lin épaisse sur laquelle s'adjoint un corset en cuire sombre. Le bas de son corps arbore pantalon en laine et jambières de cuire souple également. Une paire de mocassin complète l'ensemble, lui garantissant une meilleur préhension au sol.
Pour des raisons pratiques et personnelles, Asia évitera autant que possible cette incarnation (voir histoire perso).
- Spoiler:
Forme animale capricieuse et difficilement acquise, le loup est une morphose exigeante. Plus jeune, Grimmald doutait de l'atteindre un jour en raison de son hybridation. Elle y parvient pourtant, non sans effort et souffrance.
Conservant ses yeux verts, l'apparence canine la dote d'un pelage de couleur doré et court, excepté le long de sa nuque d'où broussaille un collier épais. Sa taille est moindre pour un lycan, n'atteignant qu'à peine les 1m50 au garrot. Ce petit gabarit se conjugue d'une musculature plus massive, notamment au niveau des antérieurs, mis en évidence par sa fourrure écourtée.- Spoiler:
Pour finir, le physique d'une semi-morphose emprunte à l'humain sa silhouette, et à la bête sa face et sa pilosité. Asia apparaît donc velue-dorée sur l'ensemble de son corps, sa chevelure s'hybridant de poils plus dru. Sa face lupine s'affine quelque peu alors que son organisme conserve force lycanne.
Aspect qu'elle considère en adéquation à son être, Grimmald la préfèrera en toute circonstance, et lui témoignera un certain soin, pour me pas dire un semblant de coquetterie. Aussi le marquera-t-elle de quelques tatouages et piercings rituels au fur et à mesure de son existence. (voir Avatar).Description mentale:
Impulsive, persévérante, loyale, curieuse, épicurienne mais également réfléchie, lunatique, imprévisible, obstinée sont les principaux qualificatifs définissant notre personnage.
Asia Grimmald est une renégat, métisse de deux espèces en guerre. Ainsi privée de coutumes et de civilisations auxquelles s'identifier, elle développa un certain esprit critique, introspectif et anti-conformiste d'où s'enracinent ses propres règles de vie et convictions.
D'un point de vue purement intrinsèque, Asia conserve de son ascendance lycanne ses emportements et bouffées pulsionnelles impérieuses. L'instinct de « clan » s'avère néanmoins affaibli par son individualisme humain. Elle n'en demeure pas moins fidèle et loyale envers les personnes qu'elle respecte et apprécie, parfois même à l'excès.
A vrai dire, Grimmald récolta beaucoup de son coté humain dont la pluridisciplinarité de ses fréquentations lui évita l'enfermement moutonneuse et fanatique typique de cette communauté.
Curieuse de tout et goutant à tout, elle multiplia les expériences sensitives et émotionnelles, devenant sensible aux notions complexes telles que l'Humour, l'Amour et l'Art.
Riche de cette ouverture d'esprit, Asia appris ainsi à jouir des plaisirs simples de la vie, et ce sans complexe, grâce notamment à ses accointances cynologiques.
D'eux d'ailleurs, elle hérita d'accès de spontanéité un peu « foufous », si ce n'est naïfs (pour ne pas dire crétins ), d'où naquit un sens de l'humour assez particulier.
Pour finir, notre hybride sait se montrer méfiante et circonspecte envers ceux qui ne lui reviennent pas. Sa confiance se gagne donc plus ou moins facilement selon ses humeurs et son impression du moment, ce qui la rend parfois bien difficile à cerner.Histoire:
Qui suis-je? La belle question... Le nom que je porte et la nature de mon être sont ils suffisants à me définir?
Alors abordons la question différemment et commençons par répondre à celle-ci:
« Que suis-je ?»
Je suis le fruit d'un égarement. Le rejeton adventice d'une passion insensée qui valu l'exode de ma génitrice et signa mon arrêt de mort avant même que je ne visse la lune.
Lysca, ma mère, était une lycan du clan de la Lune. Son rang en son sein et ses prétentions s'avérèrent modestes, étant Louve de bas grade.
Est ce son ouverture d'esprit et son manque de conditionnement envers le rejet de l'humain qui la fit s'abandonner à l'un d'eux? Je ne sais...
Toujours est-il qu'elle tomba profondément amoureuse d'un homme auprès duquel elle passa de nombreuses années, au détriment même de son clan. Cette idylle, mal vécue par certains Lycans, lui attirèrent nombre mises en garde et menaces; mais Lysca n'y prit pas garde, se dédiant corps et âme à cet être qu'elle aimait au-delà de sa propre vie. La Lune n'en resta pas indifférente et bénit cette union en insufflant la vie au coeur des entrailles difficilement (capricieusement?) fertiles de ma mère.
Malheureusement, cet état de fait embrasa la colère de quelques uns, dégoutés par l'idée même de plaisir charnel avec ce qu'ils considéraient jusqu'alors comme simple nourriture. Aussi se vengèrent-ils en dévorant l'amant de la louve récalcitrante, lui rappelant ainsi cruellement la place et fonction de ces individus ici bas.
Ivre de chagrin, Lysca s'enfuit, répudiant sa race, son clan, ses semblables, et se promit d'élever son enfant loin de cette sauvagerie. Elle retourna donc sa peau et chercha refuge parmi la civilisation humaine à la mémoire de son bien aimé.
Je naquis donc dans une bourgade quelconque perdue en Scinia, ma mère étouffant déjà mes vagissements inhumains dans l'ombre d'un chenil d'où une meute de chiens saluèrent ma venue en clabaudant bruyamment.
De là, mon enfance fut marquée d'errances et de voyages hétéroclites visant à semer d'éventuels poursuivants lycans et masquer aux humains notre nature singulière. Mère fut particulièrement décontenancée par mon hybridation, la laissant ignorante quant à mes capacités et mes aptitudes qu'elle découvrait au jour le jour.
Aussi, si je parus croître comme n'importe quel petit d'homme, mon affecte et mes emportements colériques sous l'égide de la lune soulignèrent en filigrane la dualité bestiale typiquement Lycanne. De même, mes premières transformations furent laborieuses, difformes, incomplètes et terriblement douloureuses. Lorsqu'elles survenaient, mère m'emportait en hâte dans les bois et veillait sur moi en me couvant sous ses poils lupin dans l'espoir dérisoire de taire mes plaintes infernales.
Évidemment, pareils comportements alimentèrent vite nombre de ragots et rumeurs, nous obligeant à bouger constamment.
Malgré sa nature lycanne, mère fit montre d'un talent adaptatif certain, ne rechignant à aucune corvée pour assurer notre pitance. Mon éducation s'enrichit de ses diverses métiers, fréquentant sans à priori bordels, tavernes, troupe de saltimbanques, courtisans aisés en recherche de serviteurs, et hospices sacrés à la gloire des anges.
J'acquis des notions de calcul et d'écriture étherienne commune auprès d'un vieux prêtre itinérant m'abreuvant de Pater angevin, je goutais à la musique et l'art du phrasé par la fréquentation occasionnelle de ménestrels, la diction et le maintien me furent inculqués lorsque mère s'embaucha en tant que domestique chez un bourgeois pompeux, je touchais également aux jongleries et autres acrobaties sous les rires francs d'artistes se gaussant gentiment de ma persévérante gaucherie, j'appris la patience et l'abnégation en gardant les troupeaux d'animaux pour quelques sous, la force et le maniement de la hache par des bucherons en manque de bras, les plaisirs érotiques, la coquetterie et la douceur parmi les filles de joie...
Les filles de joie... Je me souviens des maisons closes comme un formidable vivier d'émotions humaines. Petite, j'y étais bien soignée et chouchoutée par toutes. Histoires, décrets, politique, potins, récits de voyage, mondes fantastiques et races effrayantes s'y rencontraient et se racontaient, nourrissants mes fantasmes et ambitions.
Parfaitement à mon aise parmi les humains, je partageai avec eux leur esprit individualiste et quelque peu épicurien selon les endroits. Mère prit toutefois soins de m'inculquer les coutumes lycannes à mesure que je maitrisais mes incarnations, me familiarisant au culte de la Lune, aux Lois de la Nature et à la Bête en moi.
Botanique, pistage et spiritualité complétèrent ainsi mon éducation jusque là très civilisée.
Néanmoins, toutes ces leçons se terminaient de la même manière, si bien que j'eus droit à de longs sermons de mise en garde à l'encontre de la branche maternelle de ma famille. Cette haine envers l'homme -et tout ce qui s'en rapporte- me paraissait aberrante, déplacée, malsaine. Comment diable lycan pouvait il aussi inopinément abstraire son ascendance humaine?
J'en vins ainsi à rejeter et mépriser cette société hautaine, hypocrite et cruelle de la même manière qu'elle vomissait mon existence.
La louve en moi, privée de comparse lupoïde, se tourna alors vers sa race cousine (et soit dit en passant, tout aussi conspuée) qu'est le Canis Lupus Familiaris, ou en d'autres thermes, le chien.
Eux seuls partagèrent mes errances, mes bagarres, mes chasses et mes course-poursuite sans se formaliser de mes morphoses incomplètes. Ils m'aidèrent indirectement à accepter et comprendre mon coté bestial. Grâce à eux, et l'âge aidant, je pus parfaitement contrôler mon apparence à l'aube de mes 18ans.
En ce temps, pleine de vie et de fougue, j'étais fascinée par l'humanité. Tant de grandeur, de technologie, de génie, de découverte! Cette patrie qui m'avait vu grandir, m'avait accueillie, devait renfermer mon futur! Aussi, sitôt mes morphoses maitrisées, je décidai de quitter ma mère pour me confronter au monde.
Joras de Bellevoix, ménestrel de son état, m'offrit l'occasion de faire mes preuves. Ce dernier cherchait un compagnon de route et une aide de camp à moindre frais durant le long périple qui le mènerait à la grande cité portuaire de Massil.
Moyennant quelques échanges, j'achevais de le convaincre en poussant la chansonnette dont les modulations d'origines Lycannes s'appariaient à merveille avec son luth.
Je fis donc mes adieux à ma mère, à la fois triste et impatiente, puis partis, confiante, sur la vaste route de mon destin.
Joras se montra un compagnon irascible et parfaitement fainéant. L'argent glané dans les villages et tavernes traversées se dépensait le soir même en bière et en putains. J'étais fréquemment reléguée aux écuries, n'ayant pas assez de sous pour deux chambres, et mes compétences cynégétiques nous évitèrent bien des jeûnes forcés.
Ainsi s'égrainèrent les jours et les semaines, rythmés par nos pérégrinations plus ou moins fructueuses alors que nous longeâmes les flancs hostiles des majestueuses Montagnes aux Loups. Ce soir là, Joras avait bu. Encore. Et plus que de raison. Sa démarche trébuchante me fit lever la tête du tas de paille d'où j'aspirais tantôt au sommeil.
- « Elle est ici » baragouina-t-il d'une voix pâteuse. « Elle vaut un bon prix, j'vous le garantis. Et Vierge en plus! L'affaire de votre vie! Ça vaut bien quelques bières de plus et une place dans votre convoie! »
Trois hommes apparurent derrière mon compagnon de route, l'un d'eux muni d'une corde et d'un bâillon.
Je me souviens m'être levée, époussetant mes vêtements, et demandant au ménestrel la nature de cette entrevue. Ce dernier ne dit mot alors que les brutes me projetèrent au sol et me ficelèrent avec forces jurons grivois. Je n'opposai aucune résistance, attendant froidement l'explication de Joras; mais ce dernier repartait déjà en sens inverse, désireux de vider quelques chopes avant de s'effondrer dans les bras d'une pulpeuse catin.
La trahison a un goût amère. Elle assèche la bouche et engourdit l'esprit tant remords et regrets le submergent. Il fallu une douleur insistante pour me faire reprendre conscience; conscience qui me vit partiellement nue, allongée sur le dos dans la couche de paille occupée quelques minutes plus tot.
Des mains avides parcouraient mon corps, pétrissant, malaxant la moindre parcelle de peau. L'une d'elle s'était attribué l'un de mes seins naissant et l'enserrait avec force. Gênée plus qu'effrayée, je donnai une ruade pour me dégager en informant mes agresseurs qu'ils s'y prenaient diablement mal pour me faire jouir. Le feed-back fut rapide et me cassa le nez. Sonnée, je sentis le lycan en moi s'éveiller avec force, outré par l'affront, enragé de douleur, excité par le sang, hurlant à l'hallali de mon mental rationnel affaibli.
Et je m'y abandonnai. La suite me revient de loin, spectatrice de ma Rage. Une personne, penchée sur moi, un cou découvert. Mes crocs s'y enfoncèrent prestement pour en arracher une giclée de sang et un gros bout d'artère. L'homme s'effondra en un gargouillis suffocant alors que ses complices sursautèrent hors de ma portée. Roulant sur le ventre, je me contorsionnais, geignante, grondante, rampant au milieu du flux pourpre tachant mon corps dénudée dans l'espoir futile d'atteindre mes deux autres proies. Mon organisme se transformai, forçant sur les liens qui ne cédèrent pourtant pas.
- « Crévindiou! Un Lycan! »
A ces mots, un réflexe ancestral s'imposa en moi et, gonflant mes poumons au maximum, je hurlais sauvagement. Bien vite, un écho se fit entendre, puis un autre, et encore un! Les lycans répondaient à mon appel en nombre. Je sentais la peur des deux hommes tremper leurs chausses et j'en ris furieusement... Sous mes yeux exorbités, l'un d'eux s'empara d'un gourdin et l'abattit...
Je m'éveillai au milieu d'un large sentier d'où l'on distinguait, au loin, les lumières vacillantes du village. J'étais toujours attachée et quasi nue, jetée au milieu de cette route en offrande aux lycans. Deux trahisons en une nuit, c'était beaucoup pour moi. Vidée de toute volonté, j'attendais ces êtres de nature et ma condamnation certaine. Je sursautai néanmoins lorsqu'un bruit de broussaille me parvint, dévoilant la silhouette canine d'un quadrupède. Il s'avança franchement, porté par le silence de la nuit, et me renifla de loin. J'offris mon cou à ses crocs, redoutant de souffrir et désireuse d'en finir. L'ombre s'approcha, s'inclina sur mon corps tremblant et... Lécha mon visage...
Étouffée de bave canine, je me dégageai tant bien que mal pour observer mon vis à vis. Le molosse remuait la queue, placide, et s'attaqua à la corde contraignant mon corps.
En plus de me libérer, le chien me guida en lieu sûr le temps que de me retaper, brouillant les pistes et changeant fréquemment de planque.
Je ralliai Massil en sa compagnie, mais la ville humaine ne m'intéressait plus. Dégoutée par l'humanité, traquée des lycans, mes deux origines me rejetaient. Seuls ces chiens, chassés de leur état de nature et méprisés des civilisations, s'accordèrent à mon ressenti. J'abandonnai donc mon incarnation humaine pour favoriser une semi-morphose, soulignant mon appartenance à aucune des deux races, et m'embarquai sur le premier navire en partance.
Dorénavant, Asia Grimmald, hybride sans toit ni patrie, suivra sa propre route.
Animal de compagnie, monture, possession terrestre* :
S'entoure facilement de chiens
Pouvoir:
- Lien canin: possède une certaine affinité avec la gente canine. Loin d'exercer un pouvoir sur eux, Asia peut néanmoins communiquer facilement avec cette espèce.
Inconvénients:
* Conserve une intolérance à l'Argent, même si moindre que celle dont souffre la race pure. Asia peut donc supporter un contact dermique direct et bref avec ce matériau moyennant quelques brûlures. L'argent garde cependant sa particularité nocive et mortelle en cas de blessure ouverte.
*Faculté de régénérescence amoindrie par rapport au lycan, mais supérieure à l'humain de l'ordre de :
10 % de plus en moyenne pour une blessure légère (coupure légère, contusion, foulure ...)
15 % pour une blessure moyenne (entaille profonde, os fêlée ... )
20 % pour les blessure forte (trauma crânien, os cassé, organe interne ...)
*Sens moindre sous forme humaine que Lycan sous cette même apparence.
Inventaire: /◙ Et Vous ? ◙
Comment avez vous connu le forum*? Par hasard
Première impression*: Jolie, un poil trop complexe
Remarque*: trop de trucs à lire u_u'
Autre*:
(*) les champs comportant un astérisque sont facultatifs.
Dernière édition par Asia Grimmald le Mar 17 Jan - 2:36, édité 1 fois