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2 participants

    Aluniel Melwinë

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    Aluniel Melwinë Empty Aluniel Melwinë

    Message  Invité Dim 28 Aoû - 10:20

    ◙ Votre Personnage ◙

    Nom: Melwinë

    Prénom: Aluniel

    Surnom* : Si votre personnage est plus connu par un pseudonyme précisez le ici.

    Âge: apparence 25 ans. Age réel : 103 ans

    Race:Mi-elfe, mi-Nymphe

    Localisation: Cité forestière elfique.

    Métier/Grade/Statut social: Enfant de Gaia.

    Orientation Sexuelle: Est encore en phase de découverte. Dirait plutôt hétéro malgré tout.

    Description Physique et vestimentaire:

    Mi elfe mi nymphe. Pas vraiment une elfe, pas vraiment une nymphe. Aluniel est réellement un savant mélange de ces deux races.
    Deux races connues pour leur physique parfait. Pourtant, chez Aluniel, l’alchimie semble inachevée.
    On aurait pu s’attendre à ce qu’elle ait elle aussi un physique parfait, ou presque. Oh, à vrai dire, elle n’a pas de grands défauts non plus. Pas d’oreilles décollées, ni d’yeux trop rapprochés. Chaque élément de son apparence physique pris à part est irréprochable. Mais tous rassemblés, dans ce corps qui est Aluniel, créent un indéfinissable sentiment de gêne. Comme si quelque chose n’allait pas.
    Elle n’était pas laide, non. Au contraire. Elle était… étrange. Quand on la regardait, premièrement on était admiratif devant sa beauté, puis il y avait une petite hésitation, on cherchait ce qui nous gênait. Enfin, on passait outre, et on admettait qu’elle n’était pas commune.
    Elle tenait de sa mère Hydriade ses cheveux et ses yeux bleu pâle, ses traits plus fins encore que ceux des elfes, et une impression de légèreté, d’immatérialité.
    De son père elfe, elle avait hérité un corps plus solide que celui des nymphes, grand et mince. Une musculature fine et nerveuse. Et un air de noblesse naturelle, voir d’arrogance.
    D’un point de vue vestimentaire, Aluniel alterne entre deux styles très différents, qui reflètent les deux axes directeurs de sa vie. Le premier était le style classique des prêtresses : longues robes diaphanes, bijoux en filigrane, voiles aériens. Ces tenues allongent et affinent encore la silhouette d’Aluniel, et accroissent l’impression de noblesse qu’elle donne.
    Ses autres tenues sont idéales pour courir les bois. En cuir souple, teintes en différents verts et marrons, elles sont près du corps et pratiques avant tout.
    Dans tous les cas, Aluniel ne quitte jamais un pendentif, marque de son lien avec l’eau. Une simple pierre bleue, translucide, enchâssée dans un entrelacs de fils d’argent.

    Description mentale:

    Aluniel est d’un naturel calme et serein. Elle peut passer des heures en méditation, surtout si c’est devant une étendue d’eau. Aluniel a tendance à fuir les autres. Elle a sans doute hérité cela de son sang de nymphe. Elle préfère la solitude. Elle pourra sans peine rester plusieurs jours isolée, que ce soit lors d’une expédition en forêt, ou lors d’une retraite dans son petit domaine de la cité forestière.
    Elle se montre très curieuse pour tout ce qui touche les trois domaines qui l’intéresse : la magie (notamment la maîtrise de l’eau), la vie en forêt, et la musique (une véritable passion, depuis sa plus tendre enfance).
    Par contre, elle se moque totalement de tout ce qui ne touche pas à ces trois domaines. Et elle sera incapable de se concentrer sur une discussion, un livre ou autre, dans ce cas. Une telle différence de comportement étonne souvent, et amène les gens à se demander si Aluniel n’est pas un peu folle.
    Mais si folie il y a, elle vient de ses origines mêlées, et des caractères peut-être incompatibles des Elfes et des Nymphes.
    Aluniel a en effet des sautes d’humeur, plutôt déconcertantes, que l’on attribue généralement à son sang mêlé. Si elle est la plupart du temps distante et solitaire, elle passe aussi par des phases où elle ne peut se passer de compagnie. Mais même dans ces moments-là elle maintient une certaine distance, physique, avec les autres.

    Histoire:

    Etheria, quelque part aux frontières des terres elfiques et de celles des nymphes. Il y a un peu plus d’un siècle.
    L’elfe progresse prudemment. S’il n’y a pas de guerre entre son peuple et les nymphes, les relations ne sont pas non plus toujours roses. Et on raconte qu’il est dangereux de trop s’approcher des terres de ces magiciennes. Enfin, c’est précisément ce qui l’a poussé à venir jusqu’ici. Le goût de l’aventure, l’attrait du danger (et de ces Nymphes que l’ont dit si belles)… et une vague histoire de patrouille. Cela faisait trois jours qu’il errait au hasard dans cette région, il n’avait croisé qu’un cerf et sa harde, et une dizaine d’oiseaux. Il commençait à songer à rentrer, déçu.
    Mais avant le voyage de retour, il grimpa à un grand arbre, pour se reposer un peu. De là-haut, il aperçu un lac, et sur le lac… il était sûr d’avoir vu quelqu’un. Une apparition fugace. Curieux, il redescendit aussitôt de son perchoir et partit dans la direction qu’il avait repérée. Sur le lac personne. Et aucune trace d’embarcation non plus.
    Troublé, il fit demi-tour. Il n’avait pas fait plus de dix pas dans la forêt qu’un chant troublant résonna derrière lui. L’elfe s’arrêta net. Le chant était si beau, si enchanteur. Il fit demi-tour immédiatement. Là, au bord du lac, tout juste sortie de l’eau, le contemplait. C’était elle qui chantait. Elle était magnifique. L’elfe sourit. Il avait finalement trouvé ce qu’il était venu chercher dans ces contrées. Il retourna vers la rive du lac, et vers la Nymphe. La suite était prévisible. Ils voulaient tous les deux la même chose. Et il ne fut plus question de retour. Du moins, pas tout de suite. Plusieurs jours, et plusieurs nuits, passèrent. Finalement, d’un commun accord, ils se séparèrent, et chacun retourna parmi les siens.

    Etheria, toujours quelque part aux frontières des terres elfiques et de celles des nymphes. Au bord du lac. Onze mois plus tard.
    Anissa ferma les yeux et retint son souffle. Elle bénéficiait d’un répit dans les douleurs de l’accouchement. Et elle repensa à tout ce qui l’avait menée à ce moment-là, au bord de son lac. A cette aventure de quelques jours, qui lui avait apporté ce qu’elle espérait, un enfant. Puis elle était retournée parmi les siens. Là, elle s’était rendue compte avec consternation que son enfant, hybride, n’aurait peut-être pas une vie très heureuse dans une cité qui ne les avait accepté que pour se préserver de l’extinction. Que deviendrait son enfant, contrôlé par le Conseil, méprisé ou maintenu à l’écart peut-être ? Elle cacha à tous sa grossesse, et dès que celle-ci devint visible, se retira au bord de son lac.
    Là, aidée seulement d’une amie sure, Lyara elle attendit le terme, avec une impatience croissante. Enfin, le grand jour était arrivé.
    Anissa rouvrit les yeux. Le souffle court, elle s’efforçait d’oublier la douleur. Elle n’aurait jamais cru que ce serait si douloureux.
    Lyara finit par prendre la parole :


    -Ce n’est pas normal ! Ca doit être l’enfant. Son sang elfique… il doit être trop…

    -Tais-toi ! Mon enfant n’est pas un problème ! Je le mettrai au monde. Et tu vas m’aider.

    Anissa avait du mal à parler. Mais son message et sa détermination étaient clairs. Alors Lyara se plia à son choix et l’aida de son mieux.
    L’accouchement fut long et difficile. Mais finalement, la délivrance arriva. Sous le regard bienveillant de la lune pleine, l’enfant de l’elfe et de la nymphe poussa son premier cri. Anissa, épuisée mais profondément heureuse se laissa aller en arrière. Elle était consciente qu’elle avait atteint les limites de ses forces. Elle était épuisée, et pas encore assurée de survivre à cette naissance éprouvante. Elle ne pouvait pourtant pas se laisser aller maintenant, il y avait des choses à régler avant.


    -Mon bébé… montre le moi !

    -C’est une fille. Une magnifique petite fille. Et elle a l’air pleine de vie.

    -Elle s’appellera Aluniel. Aluniel Melwinë. Ecoute-moi bien…Son p… son père s’appelle Fergil M… Melwinë. Il habite la Cité forestière des elfes. Il … il faut lui confier Aluniel. Elle ne peut pas grandir ici… S’il te plait, emmène-la. Je voulais le faire moi-même… mais je n’ai pas la force. Confie-la au peuple de son père. Réponds à toutes les questions qu’ils pourront te poser, pour t’assurer qu’elle sera bien… accueillie.

    -Anissa, je ne peux pas te laisser. Tu es trop faible !

    -Ne t’inquiète pas. Je suis près de mon lac. Tout ira bien. Mais fais-le. Pour moi. Et pour elle.


    Lyara acquiesça. Elle s’assura qu’Anissa avait à portée de main tout ce dont elle pouvait avoir besoin. Puis elle enroula le bébé dans un tissu soyeux, et partit aussitôt dans la forêt.
    Quand elle arriva à la cité forestière, Lyara eut un peu de mal à se faire entendre des elfes qui étaient là. Finalement, ils admirent son histoire, et on partit à la recherche du père d’Aluniel.
    Fergil était ennuyé. Il n’avait pas du tout prévu que sa petite escapade tourne comme ça, et ne comptait pas vraiment s’encombrer d’un bébé, fut-il le sien.
    Il s’apprêtait à envoyer promener Lyara et son précieux fardeau, quand un membre du Conseil arriva.
    Le Conseil avait été averti par un des gardes, et il avait entrevu une possibilité intéressante. Mais il fallait d’abord s’assurer d’une chose ou deux.


    -Fergil Melwinë ! Attends. Si cette enfant est la tienne, tu ne peux la rejeter. L’est-elle?

    Devant la réponse positive de Fergil, le Conseiller se tourna vers Lyara.

    -Sa mère est une nymphe as-tu dit. Quel est son élément ? L’eau ? Et il est probable n’est-ce pas que la petite… Aluniel ?... hérite de la maîtrise de sa mère sur l’eau.
    Nous allons prendre soin de cette petite. Elle est des notres. Repars en paix, Dame Lyara, et rassure la mère de cette enfant. Elle sera bien traitée et recevra tous les soins que nous prodiguons à nos enfants. Fergil Melwinë, prends ta fille.


    Et l’elfe, embarrassé, pris Aluniel dans ses bras. Le conseiller attendit que Lyara ait disparu dans la forêt pour se tourner vers le nouveau père et sa fille.

    -Fergil, je comprends que tu ne te sentes pas prêt à assumer un enfant dont tu ignorais tout. Mais nous ne pouvons pas l’abandonner. D’autant que cette petite peut nous apporter beaucoup. Si tu le souhaites, le Conseil se chargera de son éducation. Nous veillerons à ce qu’elle soit bien nourrie et à ce qu’elle reçoive toute l’affection nécessaire, ainsi que l’enseignement approprié.

    Fergil était trop heureux d’être libéré de cette tâche pour s’interroger sur les motivations du Conseil. Qui étaient de toute façon assez évidentes. Le Conseil espérait que l’enfant développerait une magie puissante, qu’elle mettrait au service de la Lumière de Gaïa.
    C’est ainsi qu’Aluniel entra dans la communauté des Elfes Sylvains, et fut confiée à une dame elfe qui ne pouvait avoir d’enfant.
    Son père, quant à lui, partit à la découverte du monde extérieur.

    Aluniel grandit rapidement, et put très vite commencer son apprentissage. Elle manifesta très tôt un lien fort avec l’eau. Elle était encore loin d’une maîtrise absolue de l’élément, mais il était clair que, grâce au sang de sa mère, elle deviendrait une remarquable mage élémentaire.
    Ce lien avec l’eau était si fort qu’il avait fallu lui construire une petite maison au bord d’un étang. Aluniel était parfaitement à l’aise dans les arbres, mais elle préférait vivre au bord de l’eau. Elle s’installa donc avec sa marraine, Silvara, en bordure de la cité forestière. La maison et l’étang furent bientôt connus comme « le Dit d’Aluniel ».

    La fillette impressionnait son entourage. Calme et posée, elle passait des heures avec ses professeurs sans se plaindre, elle travaillait dur et progressait vite.
    Son temps libre, elle le passait principalement seule, à errer dans la forêt qui bordait la cité ou au bord de son lac. Là, elle chantait ou jouait de la musique. Elle apprenait seule à jouer de la harpe et de la flûte.
    Elle montrait un goût pour la solitude qui inquiétait Dame Sylvara. Elle ne cherchait pas la compagnie d’autres jeunes elfes. Elle ne montrait aucun goût pour les divertissements habituels de son âge.

    Les années passaient sans peser dans la forêt elfique. Aluniel était maintenant une jeune mage déjà réputée. Personne ne doutait qu’elle aurait vite un poste important dès la fin de son apprentissage.
    Bien sûr, son apprentissage était loin d’être fini.

    Cité forestière elfique. Trente-cinq ans plus tard. Le retour du père prodigue.
    Aluniel n’avait pas tout à fait fini sa croissance. Mais elle avait déjà un physique remarquable. Elle continuait son apprentissage magique, et sa vie semblait déjà tracée.
    Mais c’est précisément à cette époque que Fergil revint dans la cité forestière.
    Et Fergil avait décidé de reprendre l’éducation de sa fille. Il voulait en faire une vraie coureuse des bois. Et il provoqua un beau scandale en s’opposant au Conseil à ce sujet. Il était hors de question que le Conseil laisse partir Aluniel. Mais Fergil entendait faire respecter ses droits sur la jeune elfe. Il fallut trouver un compromis. Il fut convenu qu’Aluniel passerait, en alternance, six jours avec son père, et six jours avec ses professeurs.
    Personne n’avait demandé son avis à la jeune fille, bien entendu, et elle fut simplement placée devant le fait accompli.
    Ses premiers contacts avec son père furent compliqués. Elle refusa tout net de l’écouter ou de le suivre. Il fallut trois jours complet pour qu’elle finisse par accepter la situation. Et se décide à suivre Fergil dans la forêt.
    Le père et la fille se découvraient peu à peu. Et leur amour commun pour la forêt les aida à surmonter les années de séparation. Aluniel découvrait enfin les secrets de la vie en forêt. Et elle n’aurait pu rêver d’un meilleur professeur. Là encore, Aluniel apprenait vite, et avec application.
    Contrairement à ce qu’elle avait montré quand on avait voulu lui enseigner l’histoire des elfes, et celle d’Etheria, et où elle s’était montré plus que distraite.
    Avec son père, elle montrait une capacité de concentration incroyable, apprenant le nom des plantes, des animaux, comment se repérer, comment survivre…
    Apprenant à sa battre aussi. A l’épée, mais surtout à l’arc. Sa musculature fine n’était pas idéale pour manier une arme telle qu’une épée. Elle se fatiguait vite, et ses mouvements arme en main n’étaient pas très fluides. Elle était bien plus douée à l’arc.
    Pourtant, malgré cet apprentissage, elle gardait une préférence pour la magie et l’enseignement de ses professeurs.
    Et les années passées entre son père et les dits professeurs n’y changèrent rien.
    Ses deux apprentissages parallèles approchaient de leur fin. Et Fergil lui parlait déjà d’un choix à faire, entre la magie et la forêt.
    Aluniel ne disait rien. Même si dans son cœur son choix était déjà fait, depuis bien longtemps.
    Elle attendit pourtant un soir pour en faire part à Fergil. Ils étaient partis dans la forêt, et passaient la nuit au sommet d’un arbre. C’est en regardant fixement la Lune, qu’elle avait toujours particulièrement aimée, qu’Aluniel annonça sa décision à son père.


    -Je ne suivrai pas ta voie, père. Le Conseil m’a recueillie quand tu ne voulais pas de moi. Il a veillé à ma santé et à mon éducation. Où étais-tu toi ? Tu ne peux pas me rejeter un jour pour venir me réclamer ensuite. Je te suis reconnaissante pour tout ce que tu as fait. Mais ma loyauté reste au Conseil. Je ferai ce qu’il attendra de moi.

    Sans un mot, sans un regard pour sa fille, Fergil descendit alors de l’arbre, et disparut dans la nuit et la forêt.
    Aluniel continuait à contempler la Lune. Elle n’était pas surprise par la réaction de son père. Il ne s’intéressait aux choses et aux êtres que dans la mesure où il pouvait recevoir autre chose en retour. Elle lui avait fait comprendre qu’elle ne le suivrait pas. Alors il partait. C’était aussi simple.
    Aluniel passa la nuit en haut de l’arbre, et regagna la cité au matin.
    Là, elle apprit que fergil avait demandé, et obtenu, une mission au-delà de la forêt.
    Il était reparti, et ne reviendrait pas avant des années.
    Aluniel apprit la nouvelle sans grande émotion. Il reviendrait un jour ou l’autre.
    Elle avait d’autres sujets de préoccupation.
    Le Conseil la pressait d’accélérer la fin de sa formation. Et maintenant qu’elle pouvait s’y consacrer entièrement, elle entendait bien le faire.


    Parenthèse romantique ?
    Pourtant, un évènement allait venir perturber cette fin d’apprentissage.
    Un beau jour, Aluniel avait obtenu un répit dans ses cours, et était partie dans la forêt.
    Elle se promenait simplement entre les arbres. Au bout d’un moment, elle se mit à chanter, machinalement. Elle chantait souvent sans vraiment s’en rendre compte.
    Mais ce jour-là…
    Un air de flûte répondit soudain à son chant, lui faisant lever les yeux vers les hautes branches d’un arbre proche. Un elfe aux yeux rieurs y était assis, et la contemplait. Il se laissa dégringoler jusqu’au sol et atterrit souplement devant elle.

    -Bien le bonsoir, gente demoiselle. Laissez-moi me présenter ! Aldosian Valmion, barde et poète, à votre service. Puis-je vous dire que vous avez une voix merveilleuse ?

    Contre toute attente, Aluniel se sentit rougir.

    -D’ailleurs, vous aussi vous êtes merveilleuse ! Cela fait plusieurs jours que je vous contemple, que je vous admire. Vous êtes une étoile tombée du ciel.

    Là par contre, « l’étoile tombée du ciel » éclata de rire.

    -Très amusant. Mais un peu grandiloquent non ? Que veux-tu Aldosian Valmion ?

    -Ce que je veux ? Et bien, je veux t’embrasser. Et j’obtiens toujours ce que je veux !

    Et le barde se pencha et embrassa Aluniel, qui se laissa faire étonnée. La suite était prévisible. Et cette nuit-là, Aluniel perdit son innocence.
    L’expérience resta pourtant unique, et ne lui laissa pas un souvenir impérissable. C’était agréable. Mais il n’y avait pas de quoi décrocher la Lune. Et puis elle avait des choses plus importantes à faire que l’amour.
    Elle quitta très vite Aldosian, et l’oublia presque aussi vite.
    Elle reprit ses études, et les acheva au plus vite.

    Elle avait presque 72 ans maintenant, et le Conseil estimait qu’elle était prête à recevoir sa première charge.
    La nuit précédant l'annonce de son poste, Sylvara vint la chercher et l’entraîna vers le cœur de la cité. Elles ne croisèrent personne en chemin. Ce qui était assez curieux. Elles atteignirent le pied d’un arbre majestueux. Là, la Lumière de Gaïa en personne les attendait.
    Elle expliqua à Aluniel qu'elle plaçait beaucoup d'espoir en elle. Et qu'elle attendait de la jeune hybride une loyauté sans faille.
    Le lendemain, Aluniel était nommée enfant de Gaïa. Trois jours plus tard, elle prenait ses fonctions.

    Quelques années plus tard. Un retour et un nouvelles plutôt dérangeants.
    Même après sa nomination en tant qu'Enfant de Gaïa, Aluniel n’avait pas quitté sa petite maison au bord du lac. C’est là qu’un beau matin, à l’aube de son premier siècle, elle vit arriver quelqu’un qu’elle pensait ne plus revoir.


    -Fergil. Alors tu es de retour. Quel bon vent t’amène ?

    -Alors, tu ne m’appelleras jamais « père » ?

    -Pour cela, il faudrait que tu te comportes en père. Que veux-tu ?

    -Il faut que je te parle. Il y a quelques temps, j’ai rencontré une humaine. Elle était charmante.

    -Tes histoires de cul ne m’intéressent pas.

    -Attends ! Quand je l’ai quittée, elle attendait un enfant. Je… tu as un petit frère, ou une petite sœur. Quelque part dehors. Il ou elle doit avoir… 20 ans maintenant.

    -Et alors ? Tu as abandonné un autre bébé, la belle affaire !

    -Je leur ai laissé de quoi vivre. Et mon épée. Pour l’enfant. Je… j’ai demandé à un forgeron de la cité de refaire exactement le même modèle. Et je voudrais que tu l’acceptes en cadeau.

    -Comme c’est touchant. Pour quoi faire ?

    -Si tu croises cet enfant un jour, tu sauras que c’est ton frère, ou ta sœur. Je t’aurais bien demandé de m’accompagner. Je voudrais partir à sa recherche. Mais je pense que tu ne seras pas d’accord.

    -Evidemment je ne suis pas d’accord ! Tu n’es absolument pas crédible en père repentant ! Et j’ai des responsabilités ici ! Tu ne peux pas arriver comme ça, sans prévenir et me demander de tout abandonner juste pour tes beaux yeux ! Tu veux retrouver cet enfant ? Pars à sa recherche. Je suis sure que d’ici un mois ou deux, tu l’auras de nouveau oublié et sera passé à une autre aventure.

    Devant l’air peiné de Fergil, Aluniel ne put pourtant se montrer aussi dure qu’elle l’aurait voulu.

    -Bon, si ça peut te faire plaisir, j’accepterai ton épée, et si jamais je suis amenée à quitter la forêt, j’en profiterai pour chercher ce frère ou cette sœur. C’est tout ce que je peux te promettre.

    -Très bien, je m’en contenterai alors… L’épée sera prête dans trois jours. La garde est ornée de trois pierres précieuses, et de runes. Ce sont les mêmes qui ornent la garde de l’autre épée.

    Trois jours plus tard, Aluniel récupérait la fameuse épée, et l’accrochait dans sa maison.
    Puis elle reprit sa vie normale. Fergil était déjà reparti.


    Animal de compagnie, monture, possession terrestre* : Pas d’animaux domestiques, mais une petite maison au bord d’un lac à la périphérie de la Cité Forestière. A force, les elfes en sont venus à considérer que le lac appartient à la propriété.

    Pouvoir:
    Lien magique très fort avec l’eau, de par ses origines maternelles. Si elle ne maîtrise pas l’eau aussi bien qu’une vraie nymphe, elle dispose malgré tout de grands pouvoirs liés à cet élément.
    -contrôle de l’eau : elle contrôle l’eau (sous sa forme liquide) et peu lui donner forme et consistance (elle peut par exemple créer une lame d’eau, ou une énorme vague). Limites : elle doit avoir de l’eau à disposition. Cette utilisation demande de l’énergie et la fatigue.
    -Guérison : elle peut utiliser l’eau pour soigner les blessures. Ce pouvoir est encore embryonnaire, et ne fonctionne que sur les blessures légères.
    Aluniel est aussi censée pouvoir devenir eau elle-même, mais ce pouvoir est tellement aléatoire qu’elle n’ose pas l’utiliser. Elle ne réussit la transformation qu’une fois sur quatre en moyenne, et reprend sa forme physique sans avertissement.

    Inventaire:
    Plusieurs robes elfiques. Deux tenues en cuir pour courir les bois. Une grande cape en soie, une autre en laine.
    Un pendentif en argent avec une pierre bleue enchâssée. Il lui permet de concentrer son énergie et l’aide à utiliser sa magie.
    Une épée elfique (dont la jumelle est en possession de sa demie-sœur, Cynthia Steerwood, les deux ne se connaissent pas.)
    Un petit arc composite et un carquois de flèches.

    ◙ Et Vous ? ◙


    Comment avez vous connu le forum*? Par l’intermédiaire de Cynthia Steerwood
    Première impression*: très bonne.
    Remarque*:
    Autre*:



    Dernière édition par Aluniel Melwinë le Jeu 1 Sep - 8:16, édité 1 fois
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    Message  Léviathan Mar 30 Aoû - 6:50

    De part son hybridité et son jeune âge ainsi que le manque de certaines maîtrises le poste de Graine de l'eau t'es refusée, sauf si tu étoffes ta perso que nombreuses années de formation militaire et intellectuelle et en fait une elfe de sang pur.
    Sinon tu peux tout à fait viser le titre d'enfant de Gaia.
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    Aluniel Melwinë Empty Re: Aluniel Melwinë

    Message  Invité Jeu 1 Sep - 8:37

    Je n'avais pas pensé que le fait d'être une hybride pouvait poser problème.
    C'est un aspect important de mon personnage.

    donc...
    J'ai édité mon histoire pour que ça coïncide avec le titre d'enfant de Gaia.
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    Message  Jed Oromas Ven 2 Sep - 23:32

    Hop, pour une enfant de Gaïa, ça coïncide

    Les pouvoirs semblent modéré par tes propres soin

    Je te valide donc

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    Aluniel Melwinë Empty Re: Aluniel Melwinë

    Message  Contenu sponsorisé


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